Reportage de Christine Bouillot de Sud Radio
"Je pense surtout qu'il faut rassurer les gens"
Jeudi 12 mars à 20h, ce sera la première allocution du chef de l'État depuis le début de cette crise sanitaire.
Michèle, cadre de l'Université, espère avant tout que le président arrive à rassurer : "je pense surtout qu'il faut rassurer les gens, parce que tout fermer comme l'Italie, ce n'est pas une solution confie-t-elle au micro de Christine Bouillot de Sud Radio. Fermer les facs, ce serait dramatique !" estime-t-elle.
Passage au stade 3, restriction des moyens de circulation : peu importent les annonces. Pour Marie-Jeanne, infirmière, c'est d'abord à la population d'avoir les bons gestes : "si on parle de pandémie, le niveau 3 va basculer en France et ensuite, ce sera aux gens d'être raisonnables et d'appliquer les mesures de base, qu'ils ne font pas forcément regrette-t-elle. On vient de nous voler du manugel à l'hôpital, alors que je pense que tout le monde a de l'eau et du savon pour se laver les mains !"
"Le plus cher, c'est notre vie !"
Swann quant à elle espère qu'Emmanuel Macron prendra comme d'autres pays des mesures fortes : "certes il y a des conséquences sur la situation économique, sur notre vie professionnelle, mais le plus cher, c'est notre vie !" assure-t-elle.
Yvan estime lui qu'on fait beaucoup de bruit pour rien : "il semblerait qu'on ait 90% de guérison explique-t-il, je ne sais pas si ça vaut le coup de tout bloquer !"
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