Reportage Sud Radio de Lionel Maillet
La mairie ne s’attendait pas à autant de bonnes volontés. 900 bénévoles ont répondu présent.
"C'est le cœur qui parle, tout simplement. J'habite ici, j'adore ma plage, je me devais de venir. On a l'impression qu'on ne va jamais finir, je vois toujours autant de bois"
Des branches, des troncs d’arbres à perte de vue sur ces plages de galets. Tout ca vient des vallées de l’arrière pays charrié par le Var, qui se jette dans la méditerranée, explique Louis Nègre, le maire de Cagnes-sur-Mer:
"Tout ce que le Var a arraché arrive d'abord à Saint-Laurent-du-Var. Vous avez une mer de bois, vous marchez sur l'eau. Puis vous avez toute la plage de Cagnes-sur-Mer, sur trois kilomètres et demi. Elle est aussi envahie par le bois, le plastique, tout..." - Louis Nègre, le maire de Cagnes-sur-Mer
Et encore beaucoup de travail. Tronçonneuse sur l’épaule, Fred est agent à la métropole de Nice Côte-d’Azur:
"C'est pas perpétuel mais ça va durer quelques jours, parce qu'il reste beaucoup de bois au large. C'est parti assez loin en mer, donc le temps que ça revienne... Au bout de quelque temps, le bois revient, avec les courants et tout ça..."
Tout le bois récolté sera transformé en palettes ou en copeaux. Les bénévoles ont aussi pu en ramener chez eux pour se chauffer avec
"Après la tempête, il n'y avait quasiment rien sur la plage à Nice. Au bout de quelque temps, le bois revient. Il y a toute la vallée qui est descendu. On laisse aux gens la capacité de ramasser le bois pour se chauffer. Le reste est parqué dans des déchetteries ou transformé en copeaux de bois pour cheminées et poêles à bois" - Fred, agent de la métropole