Les assesseurs seront-ils assez nombreux pour le second tour de la présidentielle ? Reportage à Tarbes de Christine Bouillot pour Sud Radio.
Manque d'assesseurs : "il ne restait qu'une personne pour tenir le bureau, ce qui est illégal"
Pour tenir un bureau de vote, le maire LR de Tarbes, Gérard Trémège, compte ses troupes. Il y avait pénurie, le 10 avril dernier, pour le premier tour de l'élection présidentielle. Mais le second tour ne se présente pas mieux. L'élu demande aux partis des deux finalistes de fournir les bras nécessaires. "Ils étaient deux à La République en marche et là j'en ai 10, explique Gérard Trémège. Je n'avais aucun assesseur de Madame Le Pen au premier tour et pour l'instant, j'en ai toujours zéro".
"Lors du premier tour, j'ai eu un bureau de vote où il n'y avait qu'une personne quand les assesseurs que nous avions mis en place sont allés déjeuner, déplore l'élu. Il ne restait qu'une personne pour tenir le bureau, ce qui est absolument illégal..."
"La loi nous autorise à réquisitionner les premiers électeurs qui rentrent"
Chacun des 70.000 bureaux de vote en France devra compter au minimum deux assesseurs et un secrétaire bénévole en plus du président recruté parmi les élus de la commune. Pour rappel, il n'est pas obligatoire d'être encarté dans un parti pour devenir assesseur dimanche 24 avril pour le second tour.
Mais faute de candidats, la loi autorise la réquisition. Ce que refuse de faire le maire, Gérard Trémège. "La loi nous autorise à réquisitionner les premiers électeurs qui rentrent, reconnaît l'élu. Mais ils ne sont pas obligés d'accepter", souligne-t-il. Le maire de Tarbes redoute de ne pas pouvoir ouvrir certains bureaux de vote.
Aurélie
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