single.php

"Beaucoup de femmes victimes de violences gynécologiques se sentent coupables"

Par Jérémy Jeantet

Mélanie Déchalotte, journaliste et auteur du Livre noir de la gynécologie (éd. First), était l'invitée du Grand Matin Sud Radio.

Thumbnail

Invitée du Grand Matin Sud Radio, Mélanie Déchalotte, journaliste et auteur du Livre noir de la gynécologie (éd. First), a évoqué le fait que "beaucoup de femmes victimes de violences gynécologiques ou obstétricales n'en parlent pas parce qu'elles ont honte, qu'elles se sentent humiliées et souvent coupables".

"Il y a aussi le problème que beaucoup de victimes n'ont pas forcément conscience que ce qu'on leur a fait n'est pas normal, elles ont appris à accepter un certain degré de violences, elles confondent, un peu comme tout le monde, la violence de l'accouchement et la violence des soignants", a-t-elle ajouté.

Selon elle, "cette violence a toujours existé. Elle s'explique par l'origine des disciplines gynécologiques et obstétriques, qui sont d'abord une main-mise des hommes accoucheurs au détriment des matrones. Ils ont pris possession des capacités reproductives des femmes en inventant les instruments d'extraction abdominale et en empêchant les sage-femmes d'y avoir accès."

 

"Ce n'est pas un livre contre les gynécologues, contre une profession, a précisé Mélanie Déchalotte. Les sage-femmes ne sont pas du tout épargnées. Tous les soignants peuvent être concernés par la maltraitance et la violence en gynécologie et en obstétrique, que ce soit des anesthésistes, des gynécologues, des sage-femmes. Ils peuvent être concernés. C'est très bien que la ministre se soit saisie du problème et qu'elle ait osé le dire de façon publique. Ce livre, finalement, j'espère qu'il sera d'abord lu par les soignants, parce que la majorité des soignants sont bien intentionnés. Pour autant, ils n'ont pas conscience des actes qu'ils posent, de l'idéologie qu'il peut y avoir derrière certains actes et surtout de l'impact qu'ils peuvent avoir sur les femmes."

Écoutez l'interview de Mélanie Déchalotte, invitée du Grand Matin Sud Radio, présenté par Patrick Roger et Sophie Gaillard

 

L'info en continu
23/12 à 17:37 Prévenir la détresse des agriculteurs, le combat d'une cellule de la MSA
23/12 à 17:23 Neige: vigilance orange prolongée jusqu'à mardi dans les Alpes du Nord
23/12 à 17:07 Insecticide avalé, compléments alimentaires aux amphétamines... le Centre antipoison de Paris veille
16H
23/12 à 16:56 Journal d'un agriculteur: "les gens arbitrent toujours leur budget sur la bouffe"
23/12 à 16:39 Smoby, un centenaire qui joue le pari de la fabrication française
23/12 à 16:37 La composition du gouvernement annoncée à 18h30
15H
23/12 à 15:38 Une minute de silence pour "entourer les Mahorais" après le cyclone dévastateur à Mayotte
23/12 à 15:27 Ski alpin: Haugan sans rival à Alta Badia, Noël sixième dans la douleur
14H
23/12 à 14:30 Foot: entre les gardiens parisiens Donnarumma et Safonov, Luis Enrique refuse de trancher
13H
23/12 à 13:13 Séries : les coups de cœur de Romain Nigita en 2024
11H
23/12 à 11:46 Rétrospective 2024: l'éclatant retour au sommet de la gymnaste Simone Biles
23/12 à 11:46 Rétrospective 2024: l'or olympique au rugby à VII pour la star française Antoine Dupont
10H
23/12 à 10:53 Ski alpin: Haugan en tête du slalom d'Alta Badia, Noël 3e
09H
23/12 à 9:52 Mayotte: dix jours après le cyclone, journée de "deuil national" et minute de silence
23/12 à 9:32 Mayotte : où en est l’aide humanitaire ?
23/12 à 9:31 Mayotte : "Il y a un problème de gestion de l’immigration, plus qu’un problème d’immigration" selon Alma Dufour
23/12 à 9:01 Brigitte Lahaie, le programme de la semaine
08H
23/12 à 8:08 NBA: Jokic et les Nuggets arrachent la victoire aux Pelicans
07H
23/12 à 7:24 Vendée Globe: Richomme et Dalin dans un mouchoir de poche à l'approche du Horn
06H
23/12 à 6:52 Bassin d'Arcachon: un an après la pollution, la filière ostréicole peine à se relever
Revenir
au direct

À Suivre
/