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Bordeaux: à droite et au centre, quatre candidats prêts à incarner "l'union" aux municipales

Avec l'engagement dimanche de la ministre Nathalie Delattre à "prendre (s)es responsabilités" dans la course aux municipales à Bordeaux, ils sont désormais quatre à vouloir incarner l'union de la droite et du centre après la disparition soudaine d'une figure qui semblait faire consensus.

Ludovic MARIN - AFP/Archives

Avec l'engagement dimanche de la ministre Nathalie Delattre à "prendre (s)es responsabilités" dans la course aux municipales à Bordeaux, ils sont désormais quatre à vouloir incarner l'union de la droite et du centre après la disparition soudaine d'une figure qui semblait faire consensus.

Nicolas Florian, qui fut maire de Bordeaux de 2019 à 2020 et dauphin d'Alain Juppé, est décédé brutalement le 26 janvier à l'âge de 55 ans. Il était la principale figure de l'opposition à la mairie écologiste de Bordeaux et appelait, en vue des municipales de 2026, à une alliance entre LR et Renaissance dès le premier tour, contrairement à 2020.

Nicolas Florian le 28 juin 2020, à Bordeaux

Nicolas Florian le 28 juin 2020, à Bordeaux

MEHDI FEDOUACH - AFP/Archives

"Nous avions un atout majeur pour la reconquête de la ville, Nicolas Florian. (...) Je prends la suite pour continuer de rassembler les forces vives, militantes, politiques, associatives : tous les citoyens qui ne se retrouvent pas dans la gestion actuelle", a déclaré la ministre du Tourisme et sénatrice Nathalie Delattre dans un entretien à Sud Ouest.

"Aujourd'hui, nous n'avons plus Nicolas, donc je prends mes responsabilités", a souligné cette ex-adjointe d'Alain Juppé.

Deux autres anciens adjoints de M. Juppé, Pierre de Gaétan Njikam et Alexandra Siarri, ont également fait savoir ces derniers jours qu'ils étaient prêts à se lancer dans la course aux municipales.

Avant eux, le député macroniste Thomas Cazenave, qui avait scellé un accord d'union avec Nicolas Florian en vue des municipales, avait déclaré à la mi-février être "prêt" et s'engager "pleinement" dans la campagne.

Le député Thomas Cazenave, ancien ministre des Comptes publics, le 5 octobre 2024 à Saint-Jean de Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques

Le député Thomas Cazenave, ancien ministre des Comptes publics, le 5 octobre 2024 à Saint-Jean de Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques

Gaizka IROZ - AFP/Archives

Des propos qui avaient "choqué" la droite locale. Les Républicains avaient dénoncé une "déclaration de candidature prématurée" ne respectant pas "le temps minimum de deuil".

Contacté par l'AFP, l'ancien ministre chargé des Comptes publics avait plaidé un "malentendu". "Je n'ai jamais déclaré ma candidature. J'ai simplement répété ce que je disais avant" le décès de l'ancien maire, avait ajouté M. Cazenave, réaffirmant la nécessité de poursuivre "cette démarche d'unité et de rassemblement qu'on avait engagée avec Nicolas Florian".

AFP / Bordeaux (AFP) / © 2025 AFP

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