L'ancien président Nicolas Sarkozy s'est rendu mardi à une convocation devant le juge d'application des peines (JAP) à Paris dans le cadre de sa condamnation au port d'un bracelet électronique, a-t-on appris jeudi auprès d'une source proche du dossier.
Selon une autre source proche du dossier, Nicolas Sarkozy, âgé de 70 ans depuis mardi, n'a pas demandé au cours de cet entretien à bénéficier immédiatement d'une libération conditionnelle.
La loi permet aux condamnés de plus de 70 ans de demander à bénéficier sans délai d'une libération conditionnelle sous certaines conditions. Dans son cas, la question se posait de savoir si cette mesure pouvait être demandée avant même la pose du bracelet.
Le juge doit désormais rendre une ordonnance, qui fixera la date de pose, le lieu d'assignation, les horaires et les obligations que le condamné doit respecter.
Dès le début de la mesure, Nicolas Sarkozy pourra alors faire une demande de libération conditionnelle.
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Nicolas Sarkozy le 18 décembre, rendant définitive sa condamnation pour corruption et trafic d'influence à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique.
Nicolas Sarkozy est par ailleurs actuellement jugé dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007. Depuis l'ouverture du procès le 6 janvier, il est présent à toutes les audiences qui se déroulent les lundis, mercredis et jeudis après-midi.
Le JAP de Paris a aussi été saisi concernant Me Thierry Herzog, avocat historique de Nicolas Sarkozy, et celui de Bordeaux pour Gilbert Azibert, ancien haut magistrat. Tous deux ont été condamnés aux côtés de l'ancien président, à la même peine d'un an de prison sous bracelet électronique.
AFP / Paris (AFP) / © 2025 AFP