Reportage de Charlotte Derouin pour Sud Radio
Carburants : "Il y a une différence d'environ 5 euros sur le dernier plein"
Arrêt obligatoire pour Lorenzo dans cette station du 19e arrondissement : son réservoir est à sec mais il ne compte pas faire le plein. "Je vais mettre 20 euros, pour ne pas tomber en panne sèche...", confie-t-il à Charotte Derouin. C'est largement moins cher en banlieue !" affirme-t-il.
Des prix à la hausse qui pèsent sur les comptes de Jean, chauffeur de taxi. "Il y a une différence d'environ 5 euros sur le dernier plein, déplore-t-il. On fait deux ou trois pleins par semaine, ça fait un vrai coût par mois !" Mais Jean est résigné : "on n'a pas le choix, on est obligés de faire le plein pour travailler !"
"Derrière cette augmentation, il y a l'approbation des nouveaux vaccins et maintenant le démarrage des campagnes de vaccination"
Les prix des carburants ont retrouvé un niveau proche de ceux qu'ils atteignaient avant le début de la pandémie de Covid 19. "Une évolution liée au contexte sanitaire. "Les prix du pétrole brut ont commencé à augmenter à partir de mi-novembre, c'est-à-dire au moment où des vaccins commençaient à être approuvés par les autorités sanitaires, explique Olivier Gantois, président de l'Ufip, l'union française des industries pétrolières. Depuis le début de l'année 2021, le prix du brut a augmenté de 14 dollars par baril".
"Derrière cette augmentation, il y a l'approbation des nouveaux vaccins et maintenant le démarrage des campagnes de vaccination, ajoute-t-il. À chaque fois que les campagnes de vaccination progressent, ça redonne confiance dans le fait que la demande va revenir à son niveau normal. La deuxième raison est que les producteurs de brut, l'OPEP et la Russie, ont poursuivi leur accord de réduction de la production, ce qui évite les excédents de brut sur le marché et donc ça maintient les coûts".
Mieux vaut s'y préparer : selon Olivier Gantois, les prix devraient continuer à augmenter...
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