Dans sa chronique de ce jeudi 23 septembre, Guy Carlier est revenu sur plusieurs sujet et notamment sur Éric Zemmour qui fait la Une du magazine Paris Match.
"Oui, cette chronique est devenue une référence en matière d'analyse du monde qui nous entoure et les auditeurs se posent la question, après ma brillante chronique d'hier sur la disparitions des jetons des caddies de supermarché, après mon analyse éblouissante avant-hier de la montée des périls, après ces références littéraires à Malraux et Louise de Vilmorin lundi dernier… de quoi vais-je parler aujourd'hui ? J'ai longtemps hésité. Une citation… je sais que vous aimez mes citations de Malraux, oui peut-être, on verra…j'aurais pu aussi alors parler de la fronde des sénateurs hier lors de l'audition de Florence Parly, Florence Parly, c'est drôle, ça ne sonne pas ministre des armées comme nom, ça sonne plutôt comme une marque de prêt à porter grandes tailles pour dames fortes distribuées par la Redoute… un peu comme Affibel, Mesdames, restez toujours minces avec une robe Florence Parly.. Hier donc le Sénat recevait Florence Parly au sujet des sous-marin-gate. Comme à chaque début de séance, le président Gérard Larcher a été obligé d'attendre, car dès que les sénateurs sont réunis ça se met à siffler dans tous les coins. Ce ne sont pas des alarmes mais les sonotones qui font des larsen… parce que, vous imaginez 86 audiozooms de Phonax dont les fréquences s'interférent et qui se mettent à siffler au même moment, on dirait Jimi Hendrix à Woodstock, une fois les réglages sonores effectués, les sénateurs invectivé la ministre en tapant sur leur bureau, en chahutant, c'est émouvant de voir que les sénateurs sont restés des enfants, y'en a même qui sont restés des bébés puisqu'ils portent des couches confiance... Bon continuons à passer en revue les thèmes de chroniques potentiels. Vais-je ironiser sur l'invité de 8h15 ? ça dépend qui il est…
Stanislas Guérini ? ouh la, y'a des noms avec lesquels on rigole pas… je préfère vous parler de la une de Paris Match qui représente Eric Zemmour s'ébrouant dans la Méditerranée avec sa collaboratrice, alors, on pense ce qu'on veut d'Eric Zemour, mais utiliser ce genre de procédé pour le discréditer, c'est la porte ouverte à… c'est la porte ouverte, la porte des toilettes grande ouverte….
"Paris Match vient de se spécialiser dans la fuck news"
Le plus grave dans cette affaire, c'est que Bruno Jeudy, le patron de Match prend les français pour des cons et ça c'est humiliant. C'est son droit de rouler pour qui il veut et de faire de son magazine au passé glorieux, un torchon d'opinion.. Parce que le plus important au sujet de Zemmour, c'est de s'interroger sur son programme, d'y chercher les dangers, même de s'y opposer sur le plan des idées, mais monsieur Jeudy de Paris Match considère que les français sont trop cons pour se faire une opinion à travers ce que proposent les candidats et il joue sur les le cul, la vie privée, et cette hypocrisie quand il vient dire ah mais non c'est pour faire connaitre Sarah Knafo alors que sur la Une de Match, c'est le nom de Zemour qui figure en grand et qu'on ne voit pas le visage de la femme….Paris Match vient de se spécialiser dans la fuck news…
Et puis au bout du compte, Zemour va en ressortir victimisé, au point qu'on se demande s'il n'a pas manipulé Match parce que le gars après une séance publique ou il sait que Match est présent pour faire un reportage, se précipite sur une plage publique et se jette à l'eau avec son assistante et ils nous font une Loana dans la piscine du loft, évidemment qu'il savait qu'il serait photographié. Au bout du compte, il se victimise,
J'aurais pu vous parler de tout ça, mais finalement je préfère plutôt conclure par la désormais traditionnelle citation de Malraux qui disait :
"Quand le débat public oublie l'intelligence pour flatter les instincts, c'est la marque d'un début de déclin d'une civilisation"…