"C'est inadmissible de brûler des structures faites pour les jeunes"
À Chanteloup-les-Vignes, devant la carcasse du chapiteau, John, habitant du quartier, est abasourdi : "il n'en reste pas grand chose, ça nous attriste tous de le voir dans cet état" confie-t-il au micro de Clément Bargain de Sud Radio.
Il ne reste quasiment rien de cette grande structure en bois, tout est parti en fumée : du matériel de cirque, des oeuvres d'art faites par les enfants. "Pendant les petites vacances, on faisait du théâtre, de la gymnastique, des activités, raconte Jordan, âgé de 10 ans, qui avait l'habitude de venir ici. Ça me fait mal au cœur !".
"C'est inadmissible de brûler des structures faites pour les jeunes", estime un couple de retraités qui habite juste en face du chapiteau, écœuré
Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes : "je crains un embrasement"
Un climat tendu s'est installé dans ce quartier de Chanteloup-les-Vignes. "C'est une colère sociale, ce n'est pas justifiable, on ne répond pas à la violence par la violence, explique un jeune qui craint que la situation empire. Maintenant, il faut un dialogue".
Cette structure, construite par la ville et inaugurée il y a un an, a coûté 800.000 euros. C'est un coup dur pour la maire, Catherine Arenou : "on a envie de tout laisser tomber ! Sauf que ça veut dire que c'est délinquance-violence qui gagne. Je crains un embrasement, poursuit-elle, parce que tout le monde me disait depuis plusieurs semaines que certains jeunes vivaient dans un sentiment d'impunité absolue. Et l'impunité mène à l'escalade de la violence".
La maire divers droite prévient : ce chapiteau, symbole culturel de la ville, sera reconstruit le plus vite possible.
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