Reportage de Christine Bouillot pour Sud Radio
"Ce qui a permis de pouvoir sauver des agriculteurs, c'est le civisme des gens"
Au tout début du confinement, pour la récolte d’asperges, Jean-Pierre Bouillac n’a pas pu trouver de bras. En revanche, pour le travail dans ses vignes, le producteur girondin n’a pas eu de mal à trouver : "On a eu de nombreux appels et on vient d'en recruter quelques-uns pour l'activité pépinière" confirme-t-il au micro de Christine Bouillot.
C’est souvent par le bouche à oreilles que les recrutements se sont faits. Selon Jean-Claude Wailliez, président du Modef, installé dans l'Indre, "ce qui a permis de pouvoir sauver des agriculteurs, c'est le civisme des gens. C'est une force formidable dont je suis témoin affirme-t-il, c'est vraiment magnifique, j'en ai des frissons rien que d'en parler !" confie-t-il.
"Il y a celui qui a envie de travailler mais qui ne sait pas faire, celui qui sait faire mais qui n'a pas envie de travailler"
Pour ramasser les cerises d’ici trois semaines, Gilles Bernard dans le Vaucluse devra quant à lui trier les candidatures. "Ce n'est pas évident reconnaît-il. Il y a celui qui a envie de travailler mais qui ne sait pas faire, celui qui sait faire mais qui n'a pas envie de travailler".
Reste une interrogation : que restera-t-il de cette main d’oeuvre novice à la fin du confinement ?
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