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"Chaque appel au SAMU est différent"

250.000 étudiants en médecine sont actuellement mobilisés pour venir en aide à leurs collègues.

Le SAMU s'est retrouvé en sous-effectifs face à la vague actuelle d'appels. © AFP

Jean-Vincent Lacqua, étudiant en sixième année de médecine à la faculté de Paris-Saclay, prend les appels au 15, au sein du Samu 77. Il était l'invité de Patrick Roger le 10 avril 2020 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

 

"On prend la décision sur la base des symptômes que les gens nous renseignent"

"C’est très compliqué parce qu’on a que le dialogue pour rassurer les gens. Chaque appel est différent, et il faut trouver les bons mots pour chaque patient.

Sur la base des symptômes qu’ils nous renseignent, nous décidons s’ils doivent rester chez eux, s’il faut leur envoyer le SAMU ou s’il faut qu’ils aillent aux urgences".

"C’est stimulant malgré la gravité de la situation"

Jean-Vincent Lacqua nous a confié la difficulté émotionnelle qu’il éprouve à travailler sur la plateforme d’appels du SAMU. "Les situations auxquelles on fait face sont difficiles. Il y a des patients isolés, d’autres qui sont graves. C’est ça qui est difficile. Heureusement qu’à Paris-Saclay il y a une psychologue dédiée aux étudiants qui travaillent sur la plateforme d’appels du SAMU".

Malgré tout, il essaie de positiver : "ce n’était pas attendu (...) durant nos études... Le fait de pouvoir faire partie des équipes de soins, de participer activement à la prise en charge de cette crise est assez stimulant malgré la gravité de la situation".

 

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