Christian Perronne publie un nouveau livre, Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise, aux Éditions Albin Michel. Il était l’invité d’André Bercoff le 22 septembre 2020 sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".
"Dire à tous les Français ‘faites-vous tester’, ça va ruiner la Sécurité sociale"
"On est dans l’instrumentalisation de la peur. On nous dit : ‘c’est la deuxième vague partout, ça flambe’. Tout cela est totalement bidon parce que c’est basé sur les tests PCR. Il faut savoir que sur un test PCR, il ne faut pas dépasser 20 cycles, après on a plein de faux positifs. L’Allemagne et l’Italie sont à 20 cycles. En France, on est à 40-45 cycles.
Quand le ministre dit ‘on va avoir 1 million de tests par semaine’… ces gens n’ont pas besoin d’être testés. Quand on fait une politique normale, on dépiste autour des cas. Dire à tous les Français, qui sont en parfaite santé ‘faites la queue et testez-vous’, ça va ruiner la Sécurité sociale. Après on va trouver des milliers de gens qui ne sont pas malades et n’ont pas le coronavirus, on va les mettre en arrêt de travail, ce qui coûte cher. On isole tous leurs collègues, on ferme les écoles… Ça n’a aucun support scientifique, c’est une honte totale. La seule chose qui compte dans une épidémie, c’est le nombre d’hospitalisations et le nombre de décès."
"Il faut traiter les gens dès le début, avant qu’ils ne soient hospitalisés en réanimation"
Le Professeur Christian Perronne a aussi tenu à s’exprimer sur l’obligation de port du masque. "Ce n’est absolument pas fondé. Il y a des gens qui ont des boutons plein la figure et un eczéma derrière les oreilles. Moi, j’ai la chance d’être seul dans mon bureau, je ne porte pas de masque. Si je devais travailler dans un open space, j’aurais pris un arrêt maladie pour ne pas avoir à supporter cela."
Christian Perronne estime que les médecins généralistes devraient prescrire de l’hydroxychloroquine, d’autant plus qu’aujourd’hui c’est autorisé. "C’est affolant : beaucoup de médecins généralistes ne savent pas que depuis l’abolition de l’état d’urgence sanitaire, ils ont le droit de prescrire de l’hydroxychloroquine. Les médecins généralistes ne veulent pas traiter les personnes âgées quand elles sont à domicile. Alors elles font des formes graves et arrivent en réanimation. Si on avait un gouvernement normal, il aurait recommandé de gérer cette maladie en médecine de ville, pour qu’ils traitent les gens dès le début, avant qu’ils ne soient hospitalisés en réanimation. On a tellement terrorisé les médecins de ville qu’ils n’osent plus prescrire. Pour moi c’est un immense scandale."
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