"Il faut que toutes les pompes à essence soient bloquées"
Pour cet apiculteur, travailler le samedi est une obligation et même si le 17 novembre s'annonce bloqué, il pense pouvoir installer son stand : "Quand je vais sur un marché, c'est avant 7h le matin. Je doute qu'un mouvement comme ça bloque à ces heures-là. Ça me gênera plus au retour du travail".
Mais d'autres sont moins optimistes, comme cette commerçante, qui tient une droguerie ambulante, qui confie au micro de Charles Bonnaire de Sud Radio qu'elle prendra sa décision le matin même : "Je vais me réveiller plus tôt que d'habitude, je vais écouter les infos et voir où sont les blocages. Je saurai si je peux aller travailler ou pas".
Si tout le monde souhaite s'organiser, une chose est sûre, ils soutiennent le mouvement et certains espèrent même une manifestation d'ampleur. "Il faut que toutes les pompes à essence soient bloquées, c'est-à-dire qu'il n'y ait plus du tout d'essence pour personne", explique la commerçante.
Certains commerçants craignent devoir répercuter l'augmentation des prix des carburants sur le prix des produits
L'apiculteur souhaite également un mouvement réussi et pour cause, il parcourt 16.000 kilomètres entre novembre et février au volant de son diesel et avec l'augmentation des prix des carburants, il craint devoir le répercuter sur le prix de son produit. "Je vais devoir le faire. Inévitablement, je sais que tout ce que je vais acheter va coûter plus cher, ne serait-ce que par l'augmentation du prix de l'essence".
Une crainte partagée par les autres commerçants, dont certains n'iront pas sur le marché, mais iront manifester.