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Convoi de la liberté : "Ce serait bien qu'on bloque Paris !"

À l’image des routiers canadiens opposés aux mesures sanitaires, une page Facebook a été créée pour organiser un "convoi de la liberté" vers Paris et Bruxelles. Plus de 230.000 personnes sont déjà abonnées. Un chiffre qui ne cesse de monter depuis plusieurs jours. Des haltes sont prévues dans les grandes villes de France : Bordeaux, Lyon, Toulouse, Rennes, Paris. Les opposants sont invités à rejoindre le convoi avec leur camion, leur voiture, leur camping-car ou leur moto.

convoi de la liberté
Les anti-pass vaccinal s’organisent en France sur le modèle canadien. © AFP

Reportage de Clément Bargain pour Sud Radio

 

Convoi de la liberté : "On va préparer nos voitures, nos camions, nos semi-remorques, nos camping-cars"

Le "convoi de la liberté" est un mouvement qui ne cesse de prendre de l’ampleur sur les réseaux sociaux. Des citoyens de tous horizons qui se mobilisent avant tout contre le pass vaccinal et les restrictions sanitaires. Alexandre, qui vit en PACA, participera au convoi : "on ne peut pas tolérer un système qui va fonctionner comme ça par sélection !, affirme-t-il. "Aujourd'hui, on est dans une société qui nous impose de montrer quelque chose de médical pour avoir accès à des choses de première nécessité, dénonce-t-il. Mais aussi pour pouvoir travailler, faire des gestes de la vie courante. Il faut ouvrir les yeux !"

Un ras-le-bol partagé par plusieurs dizaines de milliers de citoyens qui s’organisent en s’inspirant de la mobilisation des routiers canadiens. "On va préparer nos voitures, nos camions, nos semi-remorques, nos camping-cars, explique Alexandre. On va partir et convoyer vers Paris et Bruxelles". "C'est un mouvement indépendant, chacun va essayer de rallier le convoi pour faire un petit bout de route. C'est le mouvement des gens qui veulent rester libres !"

 

 

"Si on veut vraiment bloquer Paris, ce sera le périphérique"

Le convoi devrait gagner Paris cette fin de semaine. "Je monte à Paris direct pour les aider !", assure un Gilet Jaune de la première heure, qui fera lui aussi le déplacement. "Ce serait bien qu'on bloque Paris ! Pour lui, à Paris, ils se prennent pour le nombril de la France, ce qu'ils ne sont pas. Si on veut vraiment bloquer Paris, ce sera le périphérique".

Les mesures sanitaires sont au cœur du mouvement, mais il y a aussi d’autres revendications comme la hausse du pouvoir d’achat.

 

Aurélie

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