Le convoi de la liberté a entamé sa traversée de la France. Jérôme Rodrigues, figure du mouvement des Gilets Jaunes se reconnait-il dans ce mouvement inspiré des camionneurs au Canada ?
Convoi de la liberté : "Je serai sur Paris en tant que témoin acteur"
"Je voudrais juste que les médias et le gouvernement comprennent une chose : les Gilets Jaunes ne sont pas morts, insiste-t-il. Chaque samedi, vous avez des manifestations dans toute la France. Nous sommes aussi à l’initiative des manifestations anti-pass de l’été, et non pas antivax. De nombreux Gilets Jaunes sont vaccinés, ce sont des gens réfléchis, des pères et mères de famille, des anciens."
"Sur ce convoi de la liberté, beaucoup de Gilets Jaunes sont derrière son organisation, confirme-t-il. Pour accueillir aujourd’hui tous les mécontents de la politique d’Emmanuel Macron. On est encore là trois ans après, nous n’avons pas bougé. Beaucoup sont partis sur le terrain pour faire remonter des informations et des images. Je serai sur Paris en tant que témoin acteur, pour montrer sur les réseaux sociaux ce qui se passe sur le terrain. Personne ne va bloquer le pays, je leur dis 'calmez-vous, ça va bien se passer !'".
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🗣Jérôme Rodrigues : "Les médias disent déjà que nous sommes des complotistes ! Ils sont en train de nous diffamer, diaboliser, dégueulasser ! pic.twitter.com/T9jp0ddXzL
— Sud Radio (@SudRadio) February 10, 2022
Convoi de la liberté : "Cette fois, on ne va pas se faire avoir"
"On nous ressort les Gilets Jaunes dès qu’il y a un problème en France, proteste Jérôme Rodrigues, figure du mouvement des Gilets Jaunes. Une grosse partie de mes collègues font partie de cette organisation, j’en fais aussi partie. Donc oui, forcément, on s’y reconnaît sur une base citoyenne, sur l’ensemble des libertés : anti-pass, liberté de consommer, de travailler, de se mouvoir, d’embrasser son grand-père… Tout ce que l’on nous a enlevé."
"Si tu n’as pas de pouvoir d’achat, tu n’as pas de liberté, juge-t-il. Sur 100 euros de carburant, on donne 58 euros de taxes. Ce qui va ennuyer ce gouvernement, c’est que ce convoi des libertés va faire fi de toutes les différences entre les Français. Dès qu’on n'est pas d’accord, nous ne sommes pas forcément des complotistes. On est déjà en train de nous diaboliser. Mais cette fois, on ne va pas se faire avoir."
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