Rolland Gontard, membre du convoi pour la liberté, ne va pas tarder à repartir des environs de Lyon, direction Paris. Le convoi compte-t-il atteindre Paris vendredi 11 février au soir ?
"Pouvoir manifester est un droit fondamental"
"Je suis parti d’Avignon. Je pense que, ce soir, nous serons du côté de Dijon et demain sur Paris." Peut-on vraiment comparer ce convoi à celui des camionneurs au Canada. Il y a beaucoup de véhicules. On ne doit être pas loin de mille véhicules. À chaque fois que l’on passe dans une ville, du monde nous attend sur le bord de route."
"Il y a beaucoup de convivialité, d’émotion. Jamais de ma vie, je n’aurais pensé vivre cela. c’est extraordinaire." Redoute-t-il d’être interpellé ? "On est pacifique, je ne comprends pas. C’est un droit fondamental de pouvoir manifester. Pour qui se prennent-ils ?"
"On ne peut pas nous priver de nos libertés"
"Pour l’instant, nous sommes sur les routes nationales, explique Rolland Gontard, membre du convoi pour la liberté. Je ne pense pas qu’il soit prévu de prendre les autoroutes. C’est un mouvement pacifique, nous sommes juste là pour faire entendre notre voix au sujet du pass vaccinal. Nous souhaitons le retrait de la loi sur le pass." Existe-t-il d’autres sujets de mécontentement au sein des manifestations ? "Je ne pense pas que tout cela intéresse le gouvernement. C’est une catastrophe pour notre démocratie. Nos députés ne nous représentent plus, ils représentent un parti. Rien ne remonte des circonscriptions. Ils sont tous sourds."
"On a envie d’être entendus, insiste-t-il. La liberté, c’est une question très importante. Cela devrait passer par un référendum. On ne peut pas nous priver de nos libertés." Pour autant, on se dirige déjà vers le retrait du pass vaccinal en mars prochain. "De nombreux pays font machine arrière. Sa seigneurie Emmanuel Macron a plutôt envie de le faire juste avant les élections. On ne croit pas à tout cela. Ce gouvernement nous a fait peur. On nous a infantilisés. J’espère qu’un jour prochain, ils devront rendre des comptes sur ce qu’ils nous ont fait subir."
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