Le Premier ministre Jean Castex devrait annoncer de nouvelles mesures sanitaires pour faire face à la reprise de la pandémie de Covid-19 en France. L’hypothèse la plus probable, lors de la conférence de presse du jeudi 14 janvier 2021, est que le couvre-feu à 18 heures soit étendu à toute la France.
En attendant, une campagne de dépistage massive a été organisée en région parisienne à la suite de la découverte de cas de Covid-19 liés au variant britannique. Elle s’est terminée mercredi 13 janvier 2021 et les résultats sont attendus en fin de semaine. Reportage de Clément Bargain.
"Par précaution, je suis quand même venue le faire pour me rassurer"
Dans la salle des fêtes de Bagneux, en région parisienne, Nadia a décidé d’aller se faire dépister. "Je suis venue faire le test puisqu’il y a eu un cas dans notre commune", explique-t-elle. "Par précaution, je suis quand même venue le faire pour me rassurer."
"Détecter une personne qui ressortirait donc avec ce variant"
Entre samedi 9 et mercredi 13 janvier 2021, plus de 2.000 personnes ont été testées. Une nécessité, pour Stéphane Delaunay, coordinateur à l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP) : "on fait un maximum de recherches, un maximum de PCR, pour éventuellement détecter une personne qui aurait été en contact, ou pas, qui ressortirait donc avec ce variant."
"On a toujours vraiment un mètre, un mètre et demi de distance"
En attente des résultats des tests, les habitants redoublent de vigilance, comme ce collégien : "chaque fois que je rentre chez moi, enfin, je me lave les mains bien bien bien avec le savon" ."Dans la classe, on est à un mètre entre les tables, on n’est plus collés. On a toujours vraiment un mètre, un mètre et demi de distance."
"Il y a encore des abus, il y a encore des gens qui se promènent après 20 heures et qui se rencontrent"
Les nouvelles mesures restrictives qui pourraient être annoncées par le gouvernement sont plutôt bien perçues, voire attendues, par les habitants de Bagneux où le variant britannique de la Covid-19 inquiète. "Je pense que c’est une solution palliative pour éviter le reconfinement total du mois de mars", estime Isabelle. "Les autorités sont obligées de mettre ce système-là en place parce qu’il y a encore des abus, il y a encore des gens qui se promènent après 20 heures et qui se rencontrent, dans des appartements, des soirées, des week-ends, tout ça. Des fêtes, et voilà !"
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