À l’occasion de la sortie de son livre Mon Combat contre le crime, le général Galtier est revenu au micro d’André Bercoff sur son combat et sur certaines des affaires qui ont marqué sa carrière.
David Galtier : "Leur limite de supportable, c’est ce que ressent la victime"
Général d’armée de la Gendarmerie, David Galtier a voulu revenir au travers des affaires qui ont marqué sa carrière sur les évolutions connues par les forces de l’ordre mais également sur le combat qu’elles mènent chaque jour. Son combat, à un ennemi multiple, ce sont : "Ces atteintes aux personnes et aux biens que j’ai vu défiler devant mes yeux pendant quarante ans [qui] sont de toutes les natures, de la plus petite délinquance à la plus terrible, la plus effroyable."
Ces affaires, auxquelles il a fait face durant quarante ans, ont toute leur part d’horreur et pour le général Galtier : "Toutes ses affaires en réalité ont leur limite de supportable et c’est ce que ressent la victime". Ainsi, Mon combat contre le crime, n’est pas un simple recueil de grandes affaires criminelles, c’est aussi un "hommage aux victimes et à leurs proches, pour leur dire que finalement nous tâchons de ne jamais les oublier et de poursuivre ce combat."
[#SudRadio] @andrebercoff reçoit le @DavidGaltier pour son "Combat contre le crime"#AffaireGregory 🗣️ : "En 84, lorsque l'affaire éclate, il n'y a pas de possibilité. En 2007, nous avons la possibilité de faire l'expertise des scellés avec de l'ADN"
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"Il y a toujours la volonté d’être sur ses deux pieds et jamais sur un"
Ainsi, pour David Galtier rendre hommage aux victimes, c’est continuer de rechercher la vérité. "L’intérêt pour nous et notre motivation, qui nous vient de notre volonté de répondre aux besoins des victimes et de leurs proches, c’est de ne jamais lâcher prise et d’essayer d’utiliser les nouvelles technologies pour revenir sur les affaires que nous n’avons pas pu résoudre".
Interrogé par André Bercoff sur les différences entre Police et Gendarmerie, qui se retrouvent à travailler ensemble dans de nombreuses affaires criminelles, David Galtier a rappelé que l’existence de ces deux institutions relevait du caractère démocratique de la France. "Nous sommes deux grandes forces, deux grandes institutions, qui prennent leurs racines dans l’histoire de France et dans l’organisation administrative de notre pays. Pour une grande démocratie, pour un grand pays, il y a toujours la volonté d’être sur ses deux pieds et jamais sur un. Vous ne trouverez jamais dans le monde, une seule démocratie qui confie la police administrative et judiciaire à une seule grande force." Deux grandes forces qui ont appris à travailler de concert pour rendre justice aux victimes.
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