Le samedi 7 août 2021, des manifestations auront lieu partout en France contre le pass sanitaire.
"Un ras-le-bol qui s’accumule depuis des années face à l’oligarchie politique"
"Il ne faut pas penser que la décision du Conseil constitutionnel a freiné les ardeurs des manifestants. À l’heure où nous parlons, il y a 160 manifestations déclarées pour le samedi 7 août 2021.
📢 @LibeskindDavid : "Il ne faut pas penser que la décision du #ConseilConstitutionel va freiner les ardeurs des manifestants. Il y a une forte mobilisation et je ne pense pas qu'elle va faiblir demain" #Manifs7aout
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Tous ces gens ont en commun le goût de la liberté. Le pass sanitaire va réduire fortement la liberté de circulation et, ce qui est le plus important, la liberté de travailler. Quelles que soient leurs préférences politiques, ce sont des citoyens en colère qui manifestent dans la rue et qui ont rejoint, pour la plupart d’entre eux, les cortèges anti-pass organisés par les Gilets Jaunes. Les sociologues essaient de classifier ces gens-là, mais je pense que le problème est beaucoup plus complexe. C’est un ras-le-bol qui s’accumule depuis des années face à l’oligarchie politique. Il y a une haine féroce envers la classe politique en général", a estimé David Libeskind, qui se revendique lui-même Gilet Jaune depuis 2020.
📢 @LibeskindDavid : "Le problème est beaucoup plus complexe. C'est un ras-le-bol qui s'accumule depuis des années. Le #PassSanitaire n'est pas une excuse, c'est une réalité mais il y a de manière générale, une haine féroce envers la classe politique"
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"Des mesures liberticides ont été prises par le gouvernement"
"156 députés sur les 577 ont voté le pass sanitaire. À partir du moment où toute la classe politique s’accorde sur un point, la seule opposition, c’est la rue. S’il y a cette haine de la classe politique, c’est parce que ces dernières années des mesures liberticides ont été prises par le gouvernement. Les manifestants veulent dialoguer, et le gouvernement doit organiser les États généraux du dialogue social. Pas avec les syndicats habituels mais avec des personnes qui auront été nommées par ces mouvements de contestation.
Tous les mouvements activistes, qu’ils soient écolos, Gilets Jaunes ou anti-pass, ils souhaitent une démocratie semi-directe, une participation beaucoup plus directe aux décisions qui sont prises dans ce pays", analyse David Libeskind.
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