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Déchets plastiques : "Toute notre consommation est à revoir"

Marseille : des centaines de bénévoles bravent le mistral pour ramasser les ordures sur le littoral. Reportage de Lionel Maillet.

Ils sont plus de 500 bénévoles à s’être portés volontaires pour nettoyer les plages de Marseille. (© AFP)

Une armée de bonnes volontés sur les plages marseillaises. Des centaines de bénévoles bravent le mistral pour ramasser les ordures qui s’accumulent sur le littoral. Des déchets charriés par les intempéries après la grève des éboueurs. Il y a encore beaucoup à faire mais l’élan de solidarité ne faiblit pas.

 

 

Plages du Prado : plus de 500 bénévoles pour nettoyer les plages

Le matériel est fourni par des associations à l’entrée des plages du Prado. "Les gants, le sac et on est équipés", explique une volontaire. "Normalement, on devait travailler", raconte une autre, "mais dans notre entreprise, ils nous laissent la matinée pour venir", ajoute-t-elle.

Malgré le violent mistral, ils sont plus de 500 bénévoles à s’être portés volontaires pour nettoyer les plages de Marseille. "Moi, je n’ai pas l’habitude de passer mes journées à nettoyer les plages et quand j’ai vu les photos, les infos, etc.", déclare Baptiste, un volontaire présent sur les plages. Philippe, un autre bénévole explique que "tout le monde est concerné et c’est bien de donner un peu de son temps aussi". "On a vraiment envie de donner un coup de collier pour que l’on retrouve les belles plages marseillaises", ajoute-t-il.

 

Rejan Antone : "Toute notre consommation est à revoir"

Désormais, on distingue sur le sable surtout des branchages, mais malgré l’avancement du nettoyage, la mer continue de recracher tout un tas de déchets. Une volontaire raconte avoir ramassé "un sac poubelle plein de différents types d’ordures" en seulement "45 minutes". "Même en ayant des gens qui sont passés avant nous pour ramasser une partie, il y a quand même pas mal de déchets", ajoute-t-elle. "Il y a aussi des restes des apéros qui se sont faits sur les digues et ceux-là, ils ne sont pas arrivés par la mer", s’indigne la volontaire.

Ce qui se passe à Marseille doit aussi nous alerter sur nos modes de consommation, explique Rejan Antone de la Fondation Pure Océan. "On a des déchets qui sont intacts : des bouteilles, des emballages, toute notre consommation est à revoir, notamment notre consommation de plastique. Aujourd’hui, on a 250 kg par seconde de plastique déversés dans l’océan", explique-t-elle. Pour elle, "il faut qu’on réduise cette consommation" de plastique. Il faudra probablement encore plusieurs jours pour nettoyer le littoral de la cité Phocéenne.

 

 

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