"On est la dernière génération qui peut faire quelque chose pour changer ça"
Pour Nilse, en terminale, donner la parole aux lycéens sur la question du climat est une avancée : "ça nous permet de nous exprimer, d'espérer être entendu et de ne pas se sentir exclus des débats comme ça, qui sont importants pour nous aussi".
La majorité des lycéens se sentent concernés par le changement climatique. Chloé et Tatiana manifestent les vendredis : "On est la dernière génération qui peut faire quelque chose pour changer ça, dans quelle Terre on veut vivre ?"
Les premières idées commencent déjà à émerger, les jeunes veulent du changement : "il faudrait dire aux grosses entreprises qui polluent beaucoup, juste pour le profit, de se calmer et de mettre des taxes ; demander aux industries de mettre moins d'emballages".
"Il faudrait surtout des actes et pas que des paroles"
Mais certains sont plus sceptiques. Pour Paul, 18 ans, ce n’est pas le débat orchestré par le gouvernement qui changera les choses : "la démocratie libérale, capitaliste, c'est l'apologie de l'individualisme. Est-ce que le fait de penser les choses pour soi et pas pour une communauté, ça marche avec l'écologie ?"
Pierre, en seconde, espère des mesures concrètes et veut qu’on parle davantage d’écologie à l’école : "ce n'est pas à 40 ans qu'on change sa façon de vivre. Il faut la changer dès le plus jeune âge, en sensibilisant les enfants dès la maternelle. Il faudrait surtout des actes et pas que des paroles".
Toutes ces idées devront être récoltées par les Conseils académiques. Une synthèse devrait être proposée au ministre de l’Éducation le 5 avril prochain.
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