Au lieu d'un déjeuner d'affaires, David, chef d'entreprise, troque portable et ordinateur contre une paire de gants.
"On vient tout lâcher entre midi et deux, pour repartir zen."
Pendant 45 minutes, avec d'autres patrons, cadres sups et professions libérales, il va enchaîner crochets, uppercuts, coups de pieds. Le tout concocté par David, le professeur de boxe. "On travaille la vitesse et la puissance... Et ensuite évidemment la précision: il vaut mieux car un accident est vite arrivé !"
Autant taper sur des sacs...
L'idée du club: évacuer le stress des journées à rallonges. Un club qui n'est évidemment surtout pas réservé qu'aux hommes, comme en témoigne la présence d'Anaïs, DRH d'un grand groupe. "On fait ça le lundi matin pour démarrer la semaine, et le vendredi midi pour la clôturer. On n'est pas là pour boxer au sens de mettre des poings. On est plutôt sur la coordination des mouvements, sur l'aspect cardio: c'est la boxe au sens sportif".
La boxe, un sport exigeant, exige coordination et concentration. Pour Kobé, cadre-dirigeant, tout y est pour éviter de craquer.
"C'est de pouvoir taper sur quelque-chose, sur quelqu'un... autant le faire sur des sacs, donc c'est plutôt sympa. Cela permet vraiment d'évacuer, d'éviter tout burn-out, d'éviter de craquer."
David, le chef d'entreprise, sourit à la sortie, après s'être défoulé: "Les dossiers compliqués me paraissent plus simple !". Dans une récente enquête, 52% des chefs d'entreprise disent souffrir d'anxiété. Un quart se disent même déprimés.