À Capdenac-Gare (Aveyron), les sapeurs-pompiers volontaires lancent une campagne de recrutement.
"Moins de pompiers volontaires et plus d’interventions"
Devenir pompier volontaire n’attire plus ? "On constate qu’en trois ans, nous avons 12 pompiers qui sont partis alors que l’activité opérationnelle augmente, résume Patrick Margaron, chef de centre de la caserne de Capdenac-Gare (Aveyron). Moins de pompiers et plus d’interventions, c’est une équation difficile à résoudre."
Pourquoi y a-t-il moins de candidats ? Trop de contraintes, des indemnités trop faibles ? "Nous avons des pompiers non vaccinés ou des raisons professionnelles ou familiales, des mutations, la santé qui ne suit plus… Des pompiers sont partis. Mais il y a aussi beaucoup de contraintes : la disponibilité, la formation de trois ans, très longue, des formations continues annuelles, des manœuvres qui pèsent..."
[#SudRadio] Patrick Margaron, chef de centre de la caserne de Capdenac-Gare (Aveyron)
🗣️ "En 3 ans, 12 #pompiers sont partis. Oui il y a des difficultés à recruter. Ce métier est fait de contraintes avec une formation de 3 ans. Et les gens donnent beaucoup moins qu'à l'époque" pic.twitter.com/GDeslASGz7
— Sud Radio (@SudRadio) January 18, 2022
"Les gens donnent 2.500 heures par an"
À cela s’ajoute "une évolution sociale où les gens se replient sur eux-mêmes." Moralité : ils donnent moins de leur temps et restent un peu chez eux. Est-ce le même constat dans les autres casernes ? "Oui, nous avons tous des difficultés. Ici, le bassin d’emploi permet d’avoir un peu plus de monde."
"Il fut un temps où nous étions aussi le centre le plus féminisé. Parfois il faut provoquer la petite étincelle, pour les gens hésitants qui se disent 'pourquoi pas ?', explique le chef de centre de la caserne de Capdenac-Gare. Grosso modo, les gens donnent 2.500 heures par an. Des heures par ci par là, parfois la nuit ou le week-end."
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