"Pour que Delphine ne tombe pas dans l’oubli"
Pourquoi Magali De Toffoli, initiatrice de cette pétition, est-elle touchée par cette affaire ? La connaissait-elle ? "Je ne connais pas Delphine, je suis de la Marne, explique-t-elle. Sa disparition a touché beaucoup de Français. On voit qu’il y a du mal à savoir ce qu'il se passe. À un moment donné, il y a trop de non-dits."
"La pétition est aussi pour ne pas oublier Delphine, qu’elle ne tombe pas dans l’oubli, explique-t-elle. Les amis, la famille, les collègues sont dans l’attente de nouvelles. Au bout de six mois d’attente, il serait temps que le procureur prenne la parole, puisse rassurer les familles, pour leur dire que l’enquête est toujours en cours, qu’ils sont toujours sur le terrain."
"Une haine qui s’est installée dans les groupes"
Les collègues de Delphine Jubillar vont organiser une marche blanche dans quelques jours. Va-t-elle y participer ? "Étant de la Marne, non, explique Magali De Toffoli. La marche silencieuse va se faire à Albi. On prévoit aussi de laisser le groupe en silencieux, et de penser à Delphine comme on l’a fait avec des ballons lors de la fête des mères."
La photo de l’ex-compagnon de Delphine Jubillar avec sa nouvelle compagne l’a-t-elle choquée ? "Oui, cet homme fait ce qu’il veut, mais cela ne fait que six mois. On ne peut pas oublier autant d’amour, qu’elle lui a donné deux enfants. Il était resté discret depuis le début, il faut qu’il continue. Il y a une haine qui s’est installée dans les groupes. Ce n’est pas possible, il faut que cela cesse."
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