Un automobiliste ivre a renversé un groupe d'enfants mardi dans le Doubs, blessant une petite fille de cinq ans qui se rendait à la cantine avec ses camarades, a-t-on appris de sources concordantes.
Le conducteur de 70 ans, qui était "en état manifeste d'ébriété" au moment des faits, a été placé en garde à vue pour "blessures involontaires par conducteur de véhicule à moteur sous emprise alcoolique", a précisé à l'AFP le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux.
La fillette, "blessée grave", ainsi qu'un garçon de quatre ans et leur accompagnatrice de 58 ans, plus légèrement touchés, ont été transportés au CHU de Besançon, avaient indiqué les pompiers.
Mais "leur hospitalisation a été levée dans l’après-midi suite aux soins qu’ils ont reçus", a indiqué par la suite à l'AFP le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux.
La petite fille de 5 ans souffre d’une "fracture du nez et du pouce", le garçon de 4 ans a "un hématome crânien sans gravité" et l’accompagnatrice des hématomes aux jambes.
Les faits se sont produits vers midi, quand le septuagénaire "a perdu le contrôle de son véhicule pour une raison indéterminée", avant de "monter sur le trottoir" et de percuter le groupe d'enfants, à Vercel-Villedieu-le-Camp (Doubs), selon la gendarmerie.
Les victimes faisaient partie d'un groupe d'une vingtaine d'enfants âgés de trois à six ans, sortis de l'école maternelle pour se rendre à la cantine de la commune.
Le conducteur a été contrôlé par les gendarmes de la communauté de brigades de Valdahon et de la brigade motorisée de Pontarlier.
Il n'a pas pu être entendu mardi par les enquêteurs à cause de son alcoolisation massive, a relevé le procureur. Son dépistage d'alcoolémie a été effectué par une prise de sang dont les résultats sont attendus mercredi.
Le septuagénaire n'était pas connu de la justice pour des délits routiers.
Selon le quotidien régional L'Est Républicain, après avoir renversé les victimes, le conducteur "a poursuivi sa route sur quelques mètres avant d'être stoppé par un témoin".
Les enfants impliqués qui n'ont pas été blessés devaient être pris en charge par une cellule d'écoute de l'Education nationale au sein du groupe scolaire dans l'après-midi, selon les pompiers.
AFP / Besançon (France) (AFP) / © 2024 AFP