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Dr Nicole Delépine : "La chloroquine c'est le meilleur de ce qu'on peut proposer"

Par La Rédaction

Dr Nicole Delépine, pédiatre, oncologue et ancien chef de service en cancérologie pédiatrique à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Auteur notamment avec Gérard Delépine de “Médicaments anti-cancer, peu efficaces, souvent toxiques et hors de prix” (éditions Michalon) elle était l’invitée d’André Bercoff vendredi 3 avril sur Sud Radio dans son rendez-vous du 12h-13h, "Bercoff dans tous ses états".

Le docteur Nicole Delépine invitée d’André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états” sur Sud Radio. © AFP

Pour le docteur Nicole Delépine, la situation actuelle est "catastrophique". Alors, face à un traitement qui pourrait soigner une partie des personnes atteintes du coronavirus, pourquoi les autorités de santé s'opposent à son utilisation ? C'est le coup de gueule que veut passer l'ancien chef de service en cancérologie pédiatrique à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris.

Un combat idéologique derrière le débat sur la chloroquine ?

Pour la docteur, ce débat relève d'un "combat" entre "la médecine clinique, la vraie, celle d'Hippocrate qui veut soigner des malades opposée à une espèce de médecine théorique qui a détruit la vraie médecine depuis 20 ans avec l'idée d'une médecine quantitative qui serait de meilleure qualité". Une "pseudo médecine" que Nicole Delépine accuse "des psychologues, anthropologues et tous ces gens qui ne sont pas des cliniciens", d'avoir "imposée".

En plein milieu d'une crise sanitaire sans précédent, le docteur Nicole Delépine s'interroge. "Comment imaginer dans la situation actuelle oser interdire le seul traitement qui est probablement efficace ?", s'indigne-t-elle. "La chloroquine c'est le meilleur de ce qu'on peut proposer", argumente la clinicienne, reconnaissant que ce traitement "ne fait pas de miracle et ne soigne pas tout le monde". Mais pour elle, qu'importe, "il y a des gens qui vont mourir, à qui on refuse de passer en réanimation et on refuse de les soigner à partir du moment où ils toussent". "On ne leur donnerait même pas ce traitement proposé par Raoult au nom des risques, alors que de toute façon ils vont les euthanasier", s'insurge la docteur.

Un traitement connu

Le docteur Nicole Delépine note "une régression des droits sociaux et une mise en place d'une certaine euthanasie". "C'est une horreur", s'exclame-t-elle. "Le traitement de Raoult est un excellent traitement", ajoute la docteur, rappelant que "les propriétés antivirales de la chloroquine sont connues". "Il faut arrêter de nous dire que c'est dangereux, surtout, on ne veut pas le donner à des gens qui ont un gros risque de mourir", dénonce-t-elle.

Pour la docteur, "il faut le donner dès le début, à partir du moment où il tousse et qu'on sait que ce n'est pas une crise d'asthme". Un jugement que pourrait très bien faire un médecin traitant, indique-t-elle. "Si on attend que la charge virale soit trop élevée quand on arrive en réanimation ou si on arrive avec une maladie pulmonaire", alors les chances de survies seraient beaucoup trop infimes, lance le docteur Nicole Delépine.

Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.

Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi. Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !

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