Reportage de Christine Bouillot
C'était la reprise ce mardi soir pour les joueuses de 13 et 14 ans du Toulouse Féminin Handball. Moins d’un mois après le titre olympique de leurs ainées, Rosalie et Luce 13 ans, ne rêvent que d’une chose : "J'espère arriver là un jour" dit Rosalie “Mon rêve ? Être en équipe de France et jouer les JO", renchérit Luce.
Après des mois d’arrêt pour cause de Covid, et alors que les clubs amateurs vont devoir gérer de nouvelles règles sanitaires, ces deux titres olympiques chez les garçons et cette fois chez les filles, sont une formidable vitrine pour le handball français. Dans les clubs, les effets se font déjà ressentir, explique Remi Chambellin, président du Toulouse Féminin Handball: "Quand on regarde le nombre de filles qui portent ce soir le maillot de l’Equipe de France pour s'entraîner, on voit déjà les effets des JO."
Ces titres Olympiques boostent tout le monde même si le sport féminin reste encore le parent pauvre regrette Julie Legatindji, capitaine de l'équipe première du TFH. “Nous avions vraiment hâte de reprendre après ces mois d'arrêt et aussi ce titre olympique. Mais l’engouement ne va pas durer. On va vite revenir à la routine, parce qu’on est un sport féminin. Il y a encore du gros travail à faire pour le développement du sport féminin. Quand on a vu la Une du journal l'Equipe préférant le transfert de Messi plutôt que la médaille d’Or des Françaises, j’ai trouvé ça honteux !" Avec près de 300 licenciées , le club de handball toulousain a vu en cette reprise le nombre de ses licenciés légèrement progresser.