Pour le 51ème anniversaire de la mort du général De Gaulle, de nombreux responsables politiques se recueilleront à Colombey. Élisabeth Lévy
"Un défilé électoraliste, selon Jean-Max Gettman, président de la Maison De Gaulle à Nancy. Il est vrai que nombre des Gaullatres d’aujourd’hui appartiennent à des courants politiques qui l’ont en son temps, accusé d’être un dictateur, un putschiste (le coup d’Etat permanent), voire un fasciste. Ou s’agissant du FN comme un traitre (abandon de l’Algérie)."
Marine lui rendra hommage à Bayeux. À Colombey, après Jean Castex, on verra le ban et l’arrière-ban du parti supposément gaulliste (LR), Philippot, NDA et même Anne Hidalgo. On comprend mal ce que la maire de Paris, volontiers complaisante avec les woke et déconstructeurs de tous poils, trouve à un homme qui disait à Alain Peyrefitte : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! » Aujourd’hui, la madone du vélo et des JO dégaine son nauséabond pour bien moins que ça.
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➡️ Pour le 51ème anniversaire de la mort du général #DeGaulle, de nombreux responsables politiques à #Colombey🗣️ "À droite, seul Éric #Zemmour, refuse de participer à ce De Gaulle Circus"
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— Sud Radio (@SudRadio) November 9, 2021
Une mascarade électorale ?
Pas seulement. Certes, ils veulent profiter, comme par contagion, de l’immense popularité du général. Mais peut-être quelque chose de plus profond. Pour tous les Français, De Gaulle n’est pas seulement le nom d’une nostalgie, celui d’un temps où la France se croyait puissante. C’est aussi un remords, une mauvaise conscience. Ce que nous ne sommes plus. L’inscription dans une histoire pluri-centenaire que nous laissons criminaliser, l’amour d’une langue que nous torturons, la passion des auteurs que nous cessons de transmettre.
C’est l’histoire d’une grandeur que nous n'osons même plus désirer parce qu’elle contrevient à notre rêve égalitariste. Imagine-t-on le général de Gaulle déclarer que la culture française n’existe pas ?
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