LGBT+ : la campagne de pub de Santé Publique France fait réagir Élisabeth Lévy.
C'est une campagne que vous payez car elle est réalisée par Santé Publique France et le ministère de la Santé. Quatre affiches sont visibles sur les abribus.
C'est une campagne de gros câlins. Sur les affiches, une grand-mère et une jeune fille: «Oui, ma petite-fille est trans». Une jeune fille et un homme mur: «Oui mon père est gay.» Deux femmes: «Oui, ma coloc est lesbienne.» Deux hommes: «Oui mon pote est gay.» Une légende commune : «Face à l’intolérance, continuons de faire la différence.» Le Magazine Têtu s'est enchanté que certains élus de droite aient dénoncé cette campagne.
Qu'est-ce que vous reprochez-vous à cette campagne ?
Elle est délirante et mensongère. Comme le sigle LGBT, elle établit une égalité entre l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Elle met sur le même plan ce qu’on fait et ce qu’on est. Or, il y a une sacrée différence. Si votre fille est lesbienne, ce n'est pas pareil que si elle vous annonce qu’elle est un garçon.
Elle prétend lutter contre une intolérance largement résiduelle, à l’exception de certaines communautés. L'homosexualité est banalisée dans l’espace public et c'est tant mieux. Des dizaines de films, de série mettent en scène l'homosexualité, des ministres, chefs d’entreprise, journalistes, artistes sont ouvertement homosexuels. Mais certaines associations, lobby, veulent pas lâcher le filon victimaire.
Sous couvert d’égalité, il y a une promotion. On nous dit que l’homosexualité n’est pas seulement égale, mais supérieure. L’hétérosexualité, c’est ringard, c'est réac, c'est la sexualité à la papa.
Le nec plus ultra, c'est la transidentité. Tant pis pour ces adultes massacrés parce qu’on a considéré une lubie d’ado comme une vérité révélée (ce sont des détransitionneurs). Changer de sexe ne peut pas relever de la rebellitude ou de la mode. Bien sur, il y a des cas réels mais rarissimes d’erreurs d’aiguillage.
C'est le combat de lobbys puissants contre la différence des sexes. La Mairie de Lyon veut crée des pistes cyclables non-genrées (ni homme, ni femme). Sauf que personne n’avait jamais remarqué que les pistes cyclables étaient genrées et personne ne comprend ce que c’est. On élit des maires pour ces sornettes ? Une des rares évidences partagées c’est que les êtres humains ont soit des hommes, soit des femmes et aucune meute numérique ne m’empêchera de le dire.