Les Hijabeuses persistent et signent. Et elles sont soutenues par Elisabeth Moreno, ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes.
Un Collectif de femmes réclament le droit de jouer au Football voilées. Proscrit par la charte olympique et le règlement de la FFF, l'article 1 interdit : «Tout signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale».
Le CIO a cédé, acceptant que ses propres règlements soient piétinés, la FIFA a suivi mais la FFF tient bon. En janvier, l'assemblée Nationale avait déjà retoqué un amendement du Sénat qui voulait faire entrer cet interdit dans la loi sport. Il est encore en discussion, il sera encore retoqué.
Mercredi, il y avait une manifestation des hijabeuses interdite par la Préfecture pour risques de troubles à l’ordre public. Puis autorisée par le Tribunal administratif.
Pour Elisabeth Moréno, le voile ne pose problème que s’il est imposé. Elle dit : «Je suis atterrée de voir la droite ressortir le voile pour exister. Le Sport c’est l’émancipation. Sur les terrains de foot, il n'est pas interdit de porter le voile. Je veux qu’on respecte la loi».
Ce discours s’entend mais il est faux
En Droit, le Conseil d'état a estimé que la FFF avait le droit d’interdire le voile islamique et les signes religieux dans ses compétitions. Elles se font appeler les hijabeuses : le football est donc secondaire. C'est moyen de nous tester. Le voile n’est pas un vêtement mais l’instrument de la conquête frériste de l’islam européen. Après ce sera les piscines, les entreprises, etc…
Peu importe qu’elles le portent librement ou pas. On ne va pas les émanciper par la force. Mais le problème, ce n'est pas pour elles mais pour la société française. Autrement dit, c’est peut-être leur choix, pas le nôtre. Pourquoi ? Parce que le voile est contraire à nos mœurs, à notre universalisme. Nous sommes tolérants, nous ne voulons pas de prohibition général, nous avons des espaces préservés: l’école publique, dans les services publics et les terrains de sport. Tout le monde, à part la ministre des LGBTQIA+ sait que les clubs sportifs sont des lieux d’endoctrinement. C’est dans la loi séparatisme.
Politiquement tout ça est très fâcheux. Certes, Aurore Bergé a rouspété. Mais Roxana Maracineanu pense exactement comme Moréno. Bref, on a deux ministres islamo-compatibles. Comme toujours Macron a un fer chez les multiculti, un autre chez les laïques. La conclusion, sur ces sujets-là, on ne peut pas croire un mot de ce qu’il dit.