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Élisabeth Lévy - "On ne luttera pas contre leur sécession avec des subventions, mais par la répression !"

Élisabeth Lévy revient sur les actes sauvages de Chanteloup et les réactions (trop) mesurées du gouvernement.

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"Les loups sont dans Chanteloup !"

Un aréopage de ministres s’est rendu hier dans la cité des Yvelines où un chapiteau a été incendié samedi et une caserne de pompiers visée par des tirs de mortier. Castaner était accompagné de la Garde des sceaux Nicole Belloubet et de Julien Denormandie, ministre de la Ville. Ils auraient pu se rendre à Béziers où une école a été brûlée, à Sartrouville, aux Mureaux, à Mantes la Jolie, Champigny, où des policiers ont été caillassés et plus encore, ou dans l’un des autres commissariats attaqués ces derniers jours. On parle de « violences urbaines » : ce sont de véritables scènes de guerre. Sur les neuf premiers mois de l’année, les violences contre les dépositaires de l’autorité ont augmenté de près de 14 %, près de 30.000 soit une moyenne de 107 par jour.

Comment l'expliquer ? 

Exceptionnellement, cette fois il n'y a pas eu d’arrestation qui tourne mal, de poursuite qui vire au drame et qui permette au parti de l’excuse d’expliquer que les jeunes sont maltraités par la police. Pas de martyr pour servir d’alibi à la violence. Un habitant de Chanteloup-les-Vignes ose affirmer sur RT : « Il y a des plages nudistes, je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas de plages islamiques », ce qui au montre au passage les connections entre islamisme et délinquance. Il faut aussi oser dire, cette délinquance est le fruit direct d’une immigration que l’on ne sait plus intégrer et d’une victimisation nourrie avec complaisance par la gauche. La France est coupable, ils sont victimes.  

Les pleureuses n’en finissent pas de dénoncer les manquements de la République et la désertion de l’Etat, oubliant les milliards déversés dans les quartiers. Certes, il est regrettable que l’on doive faire des kilomètres pour aller à la poste ou à la CAF. Si les caïds sont en guerre, ce n’est pas pour protester contre la fermeture des postes c’est pour conserver le contrôle de territoires qu’on appelle "perdus" puisqu’ils y font la loi depuis des années.  «La réalité» perçue par les forces de l’ordre, «c’est l’agresseur qui ressort libre du tribunal et insulte la victime», dit un représentant de l’UNSA Police.

 

Mais cette fois, l’Etat promet la fermeté

Comme le mois ou l’an dernier.

Comme à chaque fois. des "odieux insupportables" a dit Castaner : au vu de l'émotion du ministre de l’Intérieur, nous sommes bien avancés. 

Les propos tenus lundi par le Premier Ministre laissent plutôt penser qu’on ne fera rien. Il visitait ce jour-là le village olympique avec Anne Hidalgo. Là, pas de petites phrases blessantes ou de propos à l’emporte-pièce. Au contraire. Edouard Philippe a eu un langage plus que châtié. Ne stigmatisons pas les criminels, ne blessons pas les dealers. “une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables qui pense que tout casser est une façon de faire avancer les choses.” Comme si les vandales, incendiaires d’écoles, terreurs de cages d’escalier et agresseurs de policiers et de pompiers essayaient de faire avancer autre chose que leur business. 

Nous n’avons pas affaire à des garnements, ni même à des sauvageons, mais à des criminels qui somment les institutions de les laisser tranquilles et appellent à tuer du keuf. Ce que les braves gens appellent "la racaille", mot dont l’usage par Nicolas Sarkozy avait déclenché un concours de vertu. On ne luttera pas contre leur sécession avec des subventions, mais par la répression

 

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