Shaïna Hansye habitait le quartier du plateau-rouher à Creil. Elle était issue d’une famille mauricienne qui se déclare musulmane, ouverte et ne veut pas cacher ses filles. Elle avait 13 ans, ce 31 août 2017, quand son soi-disant « petit ami » Ahmed, 15 ans, et trois copains la viole et diffuse des vidéos de l’agression. Shaïna porte plainte. Sa réputation est faite : trainée, fille facile et balance.
En mai 2019, Ahmed, de retour à Creil après seulement un mois en centre éducatif, qui a fermé, la tabasse avec une dizaine de ses copains. Elle porte encore plainte.
Elle rencontre Omar, qui vient d’une famille stricte où la sexualité hors-mariage est haram. Elle tombe enceinte. Mais, dira-t-il à un co-détenu, il ne veut pas d’un fils de pute. Le 25 octobre 2019, Shaina est poignardée et brûlée vive. Omar nie sa culpabilité et les témoins sont menacés.
Initialement, ces quatre jeunes sont mis en examen pour viol, mais laissés en liberté. Ces violeurs présumés sont jugés pour agressions sexuelles et non pas viols. Le même chef d’inculpation que Bourdin pour une tentative présumée de baiser volé. Ahmed encourt trois ans et demi de prison. Et ça s’appelle la justice ? Mais pas d’inquiétude, les violences faites aux femmes sont une priorité du gouvernement.
Ce n'est pas un fait divers car cela parle de la vie des jeunes filles dans les cités. Sur fond d’islam rigoriste, de frustration sexuelle et d’intimidation. Si elles ont des relations sexuelles, même sous contraintes, ce sont des putes. Elles l’ont cherché. Les agresseurs, eux, sont des héros.
Tout cela est une conséquence de l’immigration massive de gens qui sont incapables de respecter une femme libre. Parce que Shaina voulait vivre à la française.
Le Collectif féministe contre le viol est partie civile, mais la plupart des pleureuses féministes sont muettes. Les tortionnaires de Shaina ne sont pas des mâles blancs alors ça ne les intéressent pas. Elles vocifèrent contre Blanche-Neige et nous rebattent les oreilles avec la culture du viol, mais là où la culture du viol sévit sur grande échelle, elles ne la voient pas. Le calvaire de toutes les Shaina c’est leur déshonneur.