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Éric Verhaeghe : "nous sommes gouvernés par des gens qui décident de ce que les autres ont le droit de savoir ou pas"

Éric Verhaeghe, haut fonctionnaire, essayiste, journaliste économique et fondateur du Courrier des stratèges, était l'invité de Christine Bouillot dans le "12-13h de l’été" le 12 août 2021 sur Sud Radio.

Éric Verhaeghe s'inquiète de l'impact des vaccins contre le Covid-19 sur la fertilité. © AFP

Selon Éric Verhague, l’immense majorité des personnes qui manifestent contre le pass sanitaire ne sont pas anti-vaccin. “Je connais plein de vaccinés qui sont contre le pass sanitaire. On peut tout à fait vacciner les gens sans les obliger à s’enregistrer sur un QR code centralisé. Le problème qui justifie les manifestations et les réactions qu’il y a, ce n’est pas le refus du vaccin. Je pense qu’il ne faut pas se tromper de point de vue."

 

Éric Verhague : "nous n’avons plus de mot à dire sur notre destin"

"De mon point de vue, un grand nombre de réticences vient du fait qu’on nous parle de miroirs aux alouettes. C’est-à-dire du fait que si tout le monde se fait vacciner, on sera protégés. C’est une idée qui a montré ses limites car elle repose sur le fantasme de l’immunité collective, dont personne n’a jamais démontré qu’elle existait. Cela fait abstraction du fait que ces vaccins sont toujours en phase expérimentale, et personne ne sait ce qu’il y a dedans.

 


Faites la lumière sur les problèmes de fertilité qui se posent, faites toute la lumière sur les compositions, notamment les adjuvants des vaccins. Ce que demandent les gens, c’est de la transparence. Car lorsqu’on se fait vacciner dans le cadre d’un protocole expérimental, il faut bénéficier d’un consentement libre et éclairé. Aujourd’hui, lorsque vous vous faites vacciner, on vous demande de signer une feuille sans la lire en disant que vous êtes parfaitement éclairé, et vous n’avez aucune explication sur les risques que vous subissez en acceptant ce vaccin expérimental. C’est le fait de recevoir des ordres sans explications qui provoque des mouvements de type Gilets Jaunes. C’est le sentiment qu’il y a une caste qui décide dans son coin du destin des individus, des Gaulois réfractaires, et que nous n’avons plus de mot à dire sur notre destin. Faites la lumière sur les risques liés aux vaccins, donnez les sources, donnez les explications, soyez transparents, donnez les statistiques sur les effets secondaires qui sont, en France, totalement cachés, et je vous garantis que la tension sera beaucoup moins forte dans le pays", a déclaré Éric Verhaeghe.

 

"On vous maintient dans l’ignorance pour continuer à vous dominer"

"Il y a beaucoup de gens agacés par l’exercice très vertical du pouvoir. C’est des gens qui ont un niveau de diplôme élevé et qui décident de ce que les autres ont le droit de savoir ou pas, de ce qu’on leur dit ou pas. Alors même que ces questions déterminent le destin individuel. Le combat d’aujourd’hui, c’est la lutte contre ce raisonnement rétrograde.

Quand les gens veulent s’informer sur leur situation médicale, comme il y a une culture de caste, une culture de mépris aristocratique, qu’est-ce qu’ils font ? Ils vont sur Internet piocher des informations… s’ils peuvent. On vous maintient dans l’ignorance pour continuer à vous dominer. C’est le contraire de l’esprit démocratique. Ne soyons pas étonnés que les gens trouvent de tout sur Internet, y compris des théories du complot, car ils cherchent les informations que la caste refuse de leur donner", a poursuivi Éric Verhague.


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