Le Conseil constitutionnel doit se prononcer, le 4 août 2021, sur l'extension ou non du pass sanitaire.
Fabrice Di Vizio : "on ne peut pas se permettre de vivre sous une restriction de liberté permanente à chaque fois qu’il se passe un truc dans ce pays"
Arthur de Laborde a tout d'abord demandé à Fabrice Di Vizio ce qu'il attendait de cette décision du Conseil constitutionnel. "Ce que j’en attends, c’est que la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen soit respectée. Ce que j’en attends, c’est qu’on n’abroge pas l’État de droit à chaque crise. Ce que j’en attends, c’est que la folie cesse et que la raison reprenne ses droits. Ce que j’en attends, c’est qu’on redonne vie à l’adage dégagé en 1914, selon lequel la liberté est la règle, la police, l’exception. On ne peut pas se permettre de vivre sous une restriction de liberté permanente à chaque fois qu’il se passe un truc dans ce pays. Sinon on va tous devenir fous, et sinon ça s’appelle la tyrannie", a répondu Fabrice Di Vizio.
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"C'est marrant, sous Staline, les gens faisaient spontanément ce que Staline leur disait de faire. Bravo à #Macron d'avoir convaincu par la peur plutôt que par la raison ! Il ne fallait pas mieux pour qu'on bascule en tyrannie" #SudRadio pic.twitter.com/2TsLleTemB
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"Cette mesure du pass sanitaire, elle fait exactement l’inverse de ce qu’elle est censée faire en ce qu’elle vient favoriser les contaminations. Si vous vouliez vraiment protéger la santé, il faudrait alors soumettre tout le monde à des tests PCR, puisqu’aujourd’hui on sait que des personnes vaccinées peuvent transmettre le virus. Il faut être un imbécile pour dire le contraire, ces gens sont de mauvaise foi. De ce fait, le ministre [de la Santé] a été pris en flagrant délit de mensonge, le Premier ministre aussi. Alors, qu’on dise la vérité : l’objectif du pass sanitaire est de favoriser la vaccination. Sauf que cela, le Conseil d’État, dans son avis sur le projet de loi, a dit ‘non, ce n’est pas possible’", a poursuivi Fabrice Di Vizio.
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"C'est vrai que #Macron est beaucoup plus crédible en commercial et influenceur chez Pfizer qu'en général des Armées. Au moins, il s'est trouvé une nouvelle vocation pour son départ de l'Elysée que j'espère rapide." pic.twitter.com/gXaPzbAa0s
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"Je doute fort de l’impartialité du Conseil constitutionnel"
Concernant les recours dont il est à l’origine, Fabrice Di Vizio, est-il optimiste ? "Vous savez, je suis un vieux baroudeur du droit constitutionnel de la santé publique, je ne m’attends pas à grand-chose vu que Laurent Fabius dirige le Conseil constitutionnel et que son fils est directeur de McKinsey France, qui dirige la campagne de vaccination. Cela s’appelle une république bananière. Le président du Conseil constitutionnel qui aurait dû se déporter sur le champ si l’on considère que ce qu’il a à juger est une campagne de vaccination et une incitation à la vaccination organisée par son fils. Dans cette affaire, je doute fort de l’impartialité du Conseil constitutionnel."
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"Je ne m'attends pas à grand-chose quand on sait que Laurent Fabius dirige le #Conseilconstitutionnel et que son fils est directeur de McKinsey France qui dirige la campagne de vaccination. Ça s'appelle une République bananière !" pic.twitter.com/qisizuubIc
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Dans ce cas, est-il légitime de dire que le Conseil constitutionnel est discrédité ? "Le système judiciaire est discrédité dans son ensemble. Le Conseil d’État a validé environ 90% des décisions du gouvernement, même les plus stupides. Lors du premier confinement, le Conseil d’État a maintenu des gens en détention provisoire sans qu’ils puissent avoir accès à un juge. C’est du jamais vu dans l’histoire. Il a été contredit puissamment par la Cour de cassation", a répondu Fabrice Di Vizio.
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