Conséquence directe de cette chaleur estivale sur les producteurs, Francis Carnet-Guillot, producteur de fraises à Montcaret (Périgord) a décidé de récolter ses fraises sans attendre.
Fraises : "Ne pas perdre de récolte dans les champs"
"Nous ne les bradons pas, précise ce producteur. Nous prenons de l’avance pour éviter les conséquences catastrophiques de soleil ou de brûlures. C'est pourquoi nous avons décidé, au lieu de les proposer à 6 euros le kilo, de faire quelques après-midi en les proposant à 5,5 euros."
"Cela nous permet de pallier une maturité trop rapide, et aussi d’en faire profiter les consommateurs, d’avoir un produit au juste prix. Cela fait dix ans que je fais cela, et il y a toujours du monde. Je n’aime pas perdre de récolte dans les champs. Je préfère en faire profiter le consommateur."
[#SudRadio] 🗣 Francis Carnet-Guillot, Producteur de Fraise 🍓 " Nous avons décidé de baisser le prix de nos fraises de 50 centimes pour faire profiter nos consommateurs" pic.twitter.com/ELoS1jXtYC
— Sud Radio (@SudRadio) May 12, 2022
"Des variétés qui doivent se suivre à 15 jours"
Les fraises mûrissent-elles beaucoup plus vite du fait de cette vague de température beaucoup plus chaude que d’ordinaire ? "Elles mûrissent beaucoup plus vite, et comme nous avons plusieurs variétés qui doivent se suivre à 15 jours, la maturité de toutes les variétés commence à se percuter. Cela entraîne un excédent de produits."
Vient-on récolter les fraises directement dans les champs ? "Non, c’est nous qui les cueillons", précise Francis Carnet-Guillot. Quid de la pénurie de main d’œuvre pour les récoltes ? "Depuis une dizaine d’années que nous faisons de la vente en direct, nous les ramassons en famille. Cela évite les problèmes de main d’œuvre. Nous avions dix hectares, nous faisons tourner les variétés et avons décidé de réduire à un hectare."
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