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Faut-il adapter le protocole sanitaire dans les collèges et lycées ?

Philippe Vincent, proviseur du lycée Vauvenargues à Aix-en-Provence, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 9 novembre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

Un nouveau protocole d'accueil va être mis en place dans les lycées (Damien Meyer / AFP).

Constate-t-on des changements des protocoles d’accueil sanitaire dans les établissements scolaires pour cette nouvelle semaine de classe ?

 

Diviser une classe en deux

"Dans les lycées, oui, confirme Philippe Vincent, proviseur du lycée Vauvenargues à Aix-en-Provence. Beaucoup d’entre eux ont travaillé dur pour être prêts dans une nouvelle configuration basée sur l’alternance de groupe. On verra une différence de conditions d’accueil dans de nombreux lycées."

À quoi correspond l’alternance ? "Le principe général est de diviser une classe en deux, détaille le secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN). D’assurer aux lycéens au moins 50% de présence d’ici à Noël. Selon les établissements, il y aura des formes diverses d’alternance."

 

Le pari raté du ministère

Comment faire ? Faut-il modifier tous les emplois du temps ? "L’avantage de ce choix est que vous n’avez pas à toucher aux emplois du temps. Vous le prenez, vous la divisez par deux et vous l’inversez la semaine d’après. Au printemps dernier, nous étions sur 10 à 15% des effectifs. En septembre, on avait fait le pari que l’accueil de tous les élèves pourrait se faire dans des conditions quasi normales. Le ministre a pris sa décision mercredi dernier pour modifier assez vite les conditions d’accueil."

Comment les élèves vivent tout cela ? Ont-ils conscience de la gravité du virus ? "Quand je les vois se comporter dès qu’ils sont sortis, je n’en suis pas certain, confie le proviseur du lycée Vauvenargues à Aix-en-Provence. À l’intérieur, ils respectent les règles que nous leur imposons. Les chiffres sont plutôt satisfaisants, les taux de propagation sont moins importants dans les écoles que dans la société. Les élèves gardent le masque en classe, mais à la cantine et devant les établissements, c’est assez difficile. Ils sont très souvent massés. Les modalités qui viseraient à diviser les effectifs par deux permettraient de retrouver de la distance."

 

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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