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Faute de remontées mécaniques, le ski de fond a la cote: "Ça permet de voir la montagne et faire autre chose"

Par Maxime Trouleau

C’est ce mercredi le jour de vérité pour les stations de ski. Le gouvernement doit leur dire si une ouverture est possible pour les vacances de février. Rien n’est moins sûr compte tenu de l’évolution de l'épidémie avec les différents variants qui inquiètent les autorités sanitaires. Une fermeture des stations de ski alpin qui fait le bonheur des stations de ski de fond . Elles n’ont jamais vu autant de monde que cet hiver.

Reportage de Christine Bouillot

 

C’est ce mercredi le jour de vérité pour les stations de ski. Le gouvernement doit leur dire si une ouverture est possible pour les vacances de février. Rien n’est moins sûr compte tenu de l’évolution de l'épidémie avec les différents variants qui inquiètent les autorités sanitaires. Une fermeture des stations de ski alpin qui fait le bonheur des stations de ski de fond . Elles n’ont jamais vu autant de monde que cet hiver.

"Ça fait 8 ans que je ne m'étais pas mis sur des skis de fond"

Soleil et neige de cinema... au plateau de Beille en Ariège, l’un des principaux domaine de ski de fond de France, les conditions sont idéales pour des skieurs alpins, orphelins de leur loisir et à la découverte du ski de fond. Hugo en termine avec sa boucle de 16 km. "Ça fait 8 ans que je ne m'étais pas mis sur des skis de fond. C'est beaucoup plus fin, il n'y a pas de quart. La montée, c'est top, c'est simple, très stable. Là, c'est niquel. Par contre la descente, en terme de stabilité et d'accroche, c'est du zéro".

"Ça permet d'aller à la montagne"

Privée de ski alpin, Leolia est venue passer la journée depuis Toulouse. "Ça permet d'aller à la montagne. Vu qu'on ne peut pas faire du ski, ça permet de voir quand même la montagne et faire autre chose". Cette fermeture des stations amène de nouveau pratiquants vers le ski de fond comme Régine. "En ces temps difficiles, on ne peut pas faire de ski alpin donc on essaye de faire du ski de fond. On apprend".

"On n'est plus en mesure d'assurer un service de qualité aux personnes qu'on accueille"

Cette ruée sur le ski de fond n'est pas facile à gérer. À Beille, il a fallu réguler l’affluence sur les derniers weekends. Georges Vigneau, directeur des sites des stations nordiques de l’Ariège explique comment il s'y est pris. "J'ai fermé samedi matin temporairement la route de Beille de midi et demi jusqu'à 14h30 parce qu'on n'est plus en mesure d'assurer un service de qualité aux personnes qu'on accueille. On ne veut pas qu'ils attendent 3 heures. Une fois qu'il ont le matériel, il faut qu'ils le rendent dans la demie-heure pour pouvoir repartir. Les conditions font que c'est l'année du nordique".

Une fréquentation record qui pourrait encore s’accentuer si les stations de ski restent fermer.

Christine Bouillot (avec Maxime Trouleau)

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