Les faux vaccinés aux faux Pass Sanitaire sont de plus en plus nombreux. D'abord critique à leur égard, Élisabeth Lévy se veut plus compréhensive.
"Ma première idée était que j'en avait marre de me faire insulter, traiter de suppôt de Macron ou de Pfizer parce que je suis assez confiante dans la médecine moderne".
"Pourtant, je peux comprendre qu’on soit antivax, ne serait-ce qu’au nom du pluralisme que je défends en toute circonstance. De plus, je vois bien, comme tout le monde, que le vaccin est peut-être ce qu’on a de mieux mais qu'il n’est pas la panacée promise. Le gouvernement nous avait dit que ce serait le vaccin contre la liberté. Mais, finalement, on a le vaccin et les restrictions, les masques, le prêchi prêcha. Donc, le gouvernement devrait dire la vérité !"
"Cependant j’étais très remontée contre les faux vaccinés. Non seulement ils faussent les statistiques mais en plus, je dis qu'il faut assumer sa position"
Et vous avez changé d’avis à propos de ces faux vaccinés ?
"Oui mais pas sur les conspirationnistes. Personne n’est payé par Pfizer ! Mentir à l’hôpital, c’est dangereux, pour votre santé. De plus, sans vaccins, on aurait sans doute eu les 100.000 morts. Cependant, j’ai été ébranlée, voire retournée par une conversation avec Martin Blachier. Les faux vaccinés ne font pas des thèses, ils veulent aller au restaurant ! Le problème n’est pas le vaccin mais le pass sanitaire".
"Ce qu’explique Martin Blachier, sur le fondement d’études, c’est que les vaccinés sont mieux protégés contre le variant Delta mais moins contre le Omicron. Selon lui, il aurait mieux valu laisser les jeunes et les personnes sans risques particuliers s’immuniser et imposer le vaccin aux personnes fragiles. Ce que Véran ne voulait à aucun prix et ce que Macron a cédé".
"La réalité incontournable : 85 % de vaccinés n’ont pas empêché la circulation du virus. Dans ces conditions, emmerder les enfants à l’école et empêcher les jeunes d’aller en boite n’a pas de sens".
"La réalité, c’est que la stratégie du gouvernement a échoué mais qu'il sont incapables de le reconnaître et de bouger avec les circonstances et les connaissances. Ils recommencent à nous enquiquiner avec Noël et peut-être avec de nouvelles mesures restrictives qui ne serviront à rien. Alors oui, qu’ils fassent porter leurs efforts sur l’hôpital, sur les personnes fragiles et qu’ils nous laissent vivre !"
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