Moins médiatisé que la "jungle" de Calais, le camp de migrants de Grande-Synthe (Nord) n’en demeure pas moins un sujet d’actualité et de préoccupation certaine pour de nombreux habitants et associations locales. Or, l’incendie qui a ravagé le camp cette semaine rebat les cartes d’une situation problématique pour les pouvoirs publics. Invité de la matinale de RTL ce jeudi 13 avril, le ministre de l’Intérieur Matthias Fekl s’est exprimé sur ce sujet, assurant que "plusieurs centaines" de places seront bientôt trouvées dans les centres d'accueil et d'orientation (CAO) en France.
"Plusieurs centaines de places dans les jours qui viennent"
"Il y a des gens qui ont fui (après l'incendie, ndlr), certains reviennent maintenant vers les gymnases qui ont été ouverts. Nous sommes là pour pouvoir les accueillir sur l'ensemble du territoire français dans les centres d'accueil et d'orientation. Nous créons des places, nous sommes mobilisés avec les services de l’État. Nous sommes en train de les recenser, nous allons trouver plusieurs centaines de places dans les jours qui viennent. Chaque jour, nous faisons le point département par département pour recenser les places", a-t-il poursuivi.
"On ne laissera pas se reconstituer le camp de Grande-Synthe"
Déjà ce mercredi, les ministères de l’Intérieur et du Logement avaient indiqué que "la grande majorité des victimes de l'incendie a été mise à l'abri" (soit plus de 1200 personnes hébergées en urgence dans des gymnases et salles communales). "Il y a des solutions d'hébergement dignes qui sont en train d'être trouvées, qui seront proposées, et qui devront être acceptées. On ne laissera pas se reconstituer le camp de Grande-Synthe et on ne laissera pas se constituer des campements sauvages ici ou là, disséminés dans le paysage, dans les communes", a martelé Matthias Fekl.
Matthias Fekl : "On ne laissera pas se reconstituer le camp de Grande-Synthe". #RTLMatin https://t.co/3FgVX4z70d
— RTL France (@RTLFrance) 13 avril 2017