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Fermeture de Fessenheim : le regret en Allemagne, le doute à gauche

Par Jérémy Jeantet

Suite à l'annonce, ce mardi, de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim à horizon 2018, l'Allemagne a fait part de sa déception, tandis qu'à gauche, les écologistes doutent du respect de cette promesse, après un nouveau report du calendrier.

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En annonçant, par la voix de la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim en 2018, la majorité a de nouveau repoussé une promesse du candidat Hollande lors de la campagne de 2012.Un retard dû aux problèmes du chantier de l'EPR de Flamanville, dont l'ouverture doit permettre de fermer Fessenheim."Il faut arrêter de lier Fessenheim à Flamanville", a lancé Emmanuelle Cosse dans des propos rapportés par l'AFP, la patronne des Verts pointant les "constantes" pannes de la centrale alsacienne, la plus ancienne du parc nucléaire français.

Mélenchon : "Les promesses du PS n'engagent que les naïfs"

Cécile Duflot, plutôt silencieuse ces derniers mois, a tout de même réagi via les réseaux sociaux à l'annonce de Ségolène Royal, mettant en doute l'application de cette nouvelle promesse : "Fessenheim fermée en 2018 (ou pas)... de la parole présidentielle (ou pas) #quandlespoulesaurontdesdents".Mêmes attaques pour le leader du parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, pour qui "les promesses de François Hollande et du PS n'engagent que les naïfs".Et les critiques sont mêmes venues d'outre-Rhin, avec une réaction de la ministre de l'Environnement Barbara Hendricks, qui a fait part de son "regret" et de sa "déception" après ce nouveau report, alors que l'Allemagne, dans la foulée de la catastrophe de Fukushima, au Japon, en 2011, a entrepris un mouvement de sortie totale du nucléaire progressif, à horizon 2022.

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