Reportage de Clément Bargain pour Sud Radio
"Personne ne veut revivre la même chose qu'en mars !"
Pour de nombreux parents, c’est un soulagement lundi 1er février de pouvoir envoyer les enfants à l’école. "Personne ne veut revivre la même chose qu'en mars ! confie Ève, maman de deux garçons de 4 et 7 ans. À devoir travailler, ce qui est impossible avec 2 enfants à la maison. Je suis moi-même enseignante avec des plus grands, je ne peux pas faire cours en visio, m'occuper de mes petits et faire la classe de niveau primaire".
Les écoles restent donc ouvertes pour le moment : une bonne nouvelle pour Sophie, qui a une fille au collège. "C'était beaucoup plus compliqué pendant le confinement, souligne-t-elle. Les profs avec qui c'était structuré, c'était bien, mais les autres, il y a quand même des lacunes dans certaines matières. Dans sa classe, il y en a pas mal qui ont décroché sur certaines matières".
"Jusqu'à la troisième, les enfants ont vraiment besoin de cet entourage social"
Que les enfants puissent poursuivre leur scolarité quasi normalement est essentiel pour Virginie Mercier, pédopsychologue. "Jusqu'à la troisième, les enfants ont vraiment besoin de cet entourage social, explique-t-elle. C'est la dynamique d'un apprentissage mais aussi au niveau collectif : on apprend de l'un et de l'autre. Pour des enfants de cet âge-là, on apprend autant dans la cour que dans une classe", affirme-t-elle.
Reste une inconnue : les vacances de février. Seront-elles rallongées ? Sophie, qui a trois enfants en bas âge, espère que le gouvernement anticipera. "Il faut s'organiser, on ne peut pas faire au jour le jour ! Je souhaite que ça ne ferme pas encore une fois et que ça ne prolonge pas les vacances..."
Les études sur la transmission du virus à l'école se mettront en place seulement en février.
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