Selon François Braun, aller aux urgences ne doit pas être un réflexe chez nos concitoyens. François Braun était l’invité de Patrick Roger le 9 septembre 2019 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.
"Nous attendons des mesures globales"
"Nous attendons la confirmation de ce que la ministre a dit le lundi 2 septembre 2019, avec une prise en compte non seulement des services d’urgence mais aussi de l’amont et de l’aval. C’est-à-dire ce qu’on fait pour éviter qu’il y ait une urgence et ce qui se passe dans l’hôpital.
Nous sommes persuadés qu’il faut mettre en place une plateforme de régulation médicale sur la base du SAMU en disant aux gens : avant de vous déplacer, appelez le SAMU, qui va vous trouver la solution la plus adaptée à votre problème de santé. Et cette solution n’est pas systématiquement d’aller aux urgences", a déclaré François Braun avant d’ajouter : "On ne peut pas demander à nos concitoyens de juger si leur cas est grave ou pas grave. C’est pour ça qu’on a un médecin au téléphone qui va pouvoir dire quoi faire".
"Le personnel est totalement épuisé"
Interrogé sur l’état d’esprit au sein de la profession, François Braun a répondu : "Il y a une confusion qui persiste au niveau des personnels des services d’urgences. Tout le monde est très en attente de ce que la ministre va annoncer parce que nous sommes conscients que la situation doit changer, et elle doit changer très rapidement. L’hiver arrive, et avec l’hiver arrivent tous les problèmes de surcharge de nos services, qu’on ne peut pas supporter une année de plus", a déclaré François Braun.
"Le personnel est totalement épuisé, l’activité ne cesse d’augmenter. Par ailleurs, des études ont montré que prendre en charge un patient dans un service d’urgences surchargé augmente la mortalité", a-t-il ajouté.
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