Si depuis de longues décennies, les politiques environnementales font la guerre aux émissions de CO2, François Gervais prend le contre-pied et remercie avec impertinence les bienfaits du CO2 pour la planète. Loin de tirer la sonnette d'alarme sur le climat, il dénonce cette "fixette".
"Un tiers de nos émissions contribue à la végétation"
Le CO2 n'est pas un poison pour tout le monde sur la planète. François Gervais rappelle son bénéfice. Que ce soit par la combustion du charbon, du pétrole ou du gaz, "un tiers de nos émissions dans l'atmosphère contribue à la nourriture de la végétation". À la végétation d'une manière générale ou des plantes nutritives en particulier.
Sur ces dernières, l'auteur relaie le travail fait sur 45 plantes nutritives qui constituent 95% de la nourriture principale des habitants de la planète, que ce soit des céréales, des fruits ou des légumes. "Quand on regarde plante par plante, on aboutit à un bénéfice pour l'humanité des émissions depuis une quarantaine d'années de 3.000 milliards d'euros", rapporte-t-il. Un bénéfice qui monte même à 500 milliards d'euros pour le riz à lui seul.
"Les émissions mondiales ont diminué à cause du confinement"
Et si le discours général fait état d'un réchauffement d'un dixième de degré en France en 2020, cela n'est pas dû au CO2, note François Gervais qui rappelle que "les émissions mondiales ont diminué à cause du confinement". Parallèlement chez les météorologues, "ils disent que l'année 2020 en France était exceptionnellement ensoleillée". Et quand bien même la température augmenterait d'un dixième de degré, "la température moyenne en France est de 14°C, et de 14,5°C mondialement", souligne l'auteur qui pose la question : "Est-ce qu'on met son thermostat chez soi à 14°C parce que plus chaud serait insupportable ?".
Pour François Gervais, "la fixette sur le CO2 est un énorme business". Il rappelle que le climat "est principalement conditionné par la vapeur d'eau et les nuages formés à partir de cette vapeur". Et si les prévisions les plus alarmistes tablent sur un taux de CO2 qui double, "on est passé de 0,3 à 0,4% en un siècle", souligne l'auteur. "On n'est pas près de doubler", estime-t-il. Et même si on doublait, "il y aurait un petit manque de 1% sur la balance énergétique de l'ensemble de la planète, c'est trois fois rien", indique François Gervais.
Cliquez ici pour écouter l’invité d’André Bercoff dans son intégralité en podcast.
Retrouvez André Bercoff et ses invités du lundi au vendredi sur Sud Radio, à partir de midi. Toutes les fréquences de Sud Radio sont ici !