Reportage Sud Radio de Christine Bouillot dans le Tarn-et-Garonne
Il fait très chaud tout près de la machine qui dépose le goudron. Les ouvriers à la manœuvre ne portent pas tous des masques: Vu la chaleur c'est d'ailleurs difficilement supportable mais ces masques ne sont jamais loin, explique Joseph Portier , directeur de Travaux de la société Eurovia qui relaie le chantier:
"On leur impose les gants de travail obligatoire en permanence, le port de lunettes pour éviter de se toucher les yeux, et le port d'un masque dés lors qu'on se trouve à moins d'un mètre."
Stoppé pendant plus d'un mois , ce chantier d'autoroute vient de repartir.
Deux au lieu de sept par fourgon
Le nombre d'ouvriers est le même mais répartis désormais en petits groupes de manière à ne pas se croiser. Les prises de services aussi se font plus tôt: "D'habitude, ils sont sept par fourgon. Aujourd'hui ils ne sont plus que deux. C'est beaucoup plus de fourgons ! Une personne par banquette. Quand vous avez 100 personnes à amener par deux, c'est différent de par sept !"
Chantier de jour... tant que le trafic demeure réduit
Autre changement de taille: les travaux sur autoroute se font la journée et non plus la nuit, explique Xavier Richet de la Forge, directeur de la maîtrise d’oeuvre chez ASF ouest:
"Cela durera tant que le trafic permettra de conserver ces dispositions d'exploitation. Si le trafic augmente, il faudra qu'on revienne à un chantier de nuit avec ces contraintes en plus, et là on risque de perdre du temps".
La mise en place de toutes ces mesures de protection représente un surcoût d'environ 15 % !
"Se croiser le moins possible, ou sinon porter un masque" - Les masques sont imposés seulement si les ouvriers ne peuvent pas faire autrement que d'être rapprochés, explique Xavier Richet de la Forge, directeur de la maîtrise d’oeuvre chez ASF ouest, qui dirige le chantier sur l'Autoroute A62 entre Toulouse et Bordeaux