"On met en place des transports qui vont être financés par des personnes qui ont les moyens"
À Montpellier, le trajet jusqu'à Paris semble long et coûteux, mais les organisateurs semblent confiants, grâce à l'organisation déjà en place. "On prend des contacts à droite et à gauche au niveau des différentes organisations : les routiers, les taxis, les auto-écoles, pour savoir combien de véhicules peuvent être mis en place. On met en place des transports qui vont être financés par des personnes qui ont les moyens, pour que ça coûte un minimum à la population française", confie l'un des référents à John Bourgeois de Sud Radio.
En plus du covoiturage, un bus serait ainsi totalement financé par l'un des contacts de ces "gilets jaunes", pour un minimum de frais et une sécurité optimale. "Plus on réunit les personnes sur le même trajet et avec les mêmes horaires, plus on peut arriver, avec les forces de l'ordre qu'on a en contact, à pouvoir organiser des dispositifs de sécurité et de signalisation aux autres automobilistes pour qu'il n'y ait pas de souci de débordements."
"Éventuellement faire un petit barbecue dans les jardins de l'Élysée..."
Pour le logement, les manifestants comptent sur la solidarité des habitants et des hôteliers. D'autres envisagent de passer la nuit sans dormir : "On ne monte pas à Paris pour dormir, pour dormir sur nos lauriers ! On monte à Paris pour se faire entendre et rencontrer tous les "gilets jaunes" de France ! Et éventuellement faire un petit barbecue dans les jardins de l'Élysée, pourquoi pas..."
Ces Montpelliérains sont prêts à tout et fortement mobilisés pour obtenir enfin une réponse du gouvernement.