En visite aux Etats-Unis la semaine dernière Theresa May avait officiellement remis une invitation à Donald Trump pour une visite d’Etat en Grande-Bretagne. Un déplacement qui comprend une réception prestigieuse en présence de la Reine, mais dont la date n’a pas encore été fixée. Cette visite est vue d’un mauvais oeil par de nombreux britanniques qui ont lancé une pétition pour empêcher la venue du nouveau président américain.
Dans ce texte il est indiqué que Donald Trump pourra être “autorisé à entrer au Royaume-Uni en sa capacité de chef du gouvernement américain, mais ne devrait pas être invité à une visite d'État officielle parce que cela mettrait dans l'embarras sa Majesté la Reine”. La pétition a été signée par plus d’un million de personnes seulement quelques heures après sa mise en ligne sur le site du Parlement. Le cabinet de la Premier ministre a indiqué que la visite aurait bel et bien lieu. Le chef du parti travailliste (opposition) a d’ailleurs demandé à ce que cette venue soit reportée, la jugeant “précipitée”.
Au coeur des reproches faits à Donald Trump, ses mesures anti-musulmans. Des décrets qui restreignent l’entrée sur le sol américain de ressortissants de sept pays musulmans. Plusieurs personnalités avaient réagi, notamment le coureur de fond Mo Farah, double champion olympique. Sur sa page Facebook, il avait écrit “le 1er janvier de cette année, Sa Majesté la Reine m'a élevé au rang de Chevalier. Ce 27 janvier, il semble que le président Donald Trump ait fait de moi un étranger”.