S’équiper en masques, gels, ou peignoir jetable aura un coût. Il y aura aussi la surcharge de travail liée à nos coupes de cheveux d'après confinement, explique Laetitia Desquels co-présidente de l'Union des métiers de la coiffure des Hautes-Pyrénées: "Il y aura forcément un supplément avec les couleurs s'il y a trois mois mois de racines. Forcément il va y avoir un coût supplémentaire".
D'ores et déjà beaucoup de ces artisans envisagent de travailler sept jours sur sept: c'est le cas Gilles Ramade , coiffeur à Toulouse:
"On fermera quand il n'y aura plus personne. On va même ouvrir le dimanche. Les gens en ont besoin, et nous économiquement on en a besoin. Là, ça va être dès huit heures, et il n'y aura pas d'horaire!".
Pas de magasine, changements de gants et de masques
Tous ces artisans travaillent actuellement à leur nouvelle organisation. Objectif de Chloé , qui va ouvrir son tout premier salon aux Carmes à Toulouse: la sécurité de ses clientes. "Il n'y aura pas de magasine à l'accueil, ça va être des gants et masques changés à chaque fois. La problématique, se protéger nous et protéger nos clientes". La coiffure représente le deuxième secteur d'artisanat en France, avec plus de 112.000 salariés.