"Un regroupement inexplicable"
Après Lyon, Blois. Des affrontements ont rassemblé 300 jeunes qui s’en sont pris aux forces de police, suite à un refus d’obtempérer lors d’un contrôle de police. "Je voudrais préciser que Blois est une petite ville de 65.000 habitants dans laquelle tout se passe relativement bien, précise Thierry Pain, secrétaire national délégué de la région Centre-Val de Loire pour le syndicat Unité-SGP Police. Nous avons déjà eu, il y a quelques années, des difficultés avec ce même genre d’individus, qui sont concentrés dans la zone nord. Depuis, cela s’était calmé."
"Le véhicule repéré par la Bac a refusé d’obtempérer, détaille le représentant du syndicat Unité-SGP Police. Les jeunes se sont regroupés sans motif, hormis le véhicule accidenté avec des blessés. Ce regroupement est pour nous inexplicable. Il n’était pas trop tard, les jeunes n’avaient pas grand chose à faire. Ils se sont mis à injurier les policiers. Au début, cela se passait relativement bien. Mais il suffit d’un ou deux meneurs pour que cela prenne une autre tournure."
"Aucune interpellation pour l’instant"
"Le préfet a immédiatement réagi et la nouvelle organisation zonale des forces de l’ordre permet de solliciter des effectifs de toutes les directions", se réjouit Thierry Pain. Forces de la sécurité intérieure, gendarmerie… Même un hélicoptère a permis de surveiller les zones qui commençaient à ressembler à une véritable guérilla urbaine. "Mais, "ensuite, nous avons eu une alerte comme quoi un véhicule avait été dérobé avec violence, et qu’il se trouvait à proximité du lieu de la guérilla. Les policiers ont constaté que le véhicule était lancé sur les forces de l’ordre et ont fait usage de leurs armes. Le conducteur a perdu le contrôle du véhicule et a pris la fuite. Là, nous sommes vraiment passés à un stade supérieur."
Une crèche a été envahie durant ces troubles, un supermarché a également été vandalisé. Au bout de combien de temps les policiers ont-ils réussi à faire de nouveau régner l’ordre ? "Cela a duré de 19 heures à 1 heure du matin. Ensuite, tout est rentré dans l’ordre grâce à la force des effectifs." Y a-t-il eu des interpellations ? "Aucune interpellation pour l’instant, c’est malheureux. Nous avons sous la main les deux individus qui se trouvaient dans le véhicule qui a refusé d’obtempérer."
Cliquez ici pour écouter “le coup de fil du matin”
Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
Sur quelle fréquence écouter Sud Radio ? Cliquez-ici !