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Guerre en Ukraine : comment les réfugiés sont accueillis sur la Côte d’Azur

Sur la Côte d'Azur, un collectif inter-associatif fait de son mieux pour accueillir le flux de réfugiés venus d'Ukraine.

Ukraine
Une femme et sa fille sur le quai de la gare centrale d’Odessa, le 6 mars 2022. (Bulent Kilic / AFP)

On compte maintenant 3 millions de réfugiés partis d’Ukraine. Près de 100.000 Ukrainiens pourraient trouver refuge dans l’Hexagone. Comment s’organise la gestion de ce flux de réfugiés ukrainiens ?

Ukraine : un lien historique avec la Côte d'Azur

"Une quantité assez importante s’arrête et ne fait pas seulement escale ici", explique Hélène Granouillac, présidente-fondatrice de l’association Terre bleue. "En escale, nous avons accueilli un bus espagnol qui transportait une cinquantaine de personnes, principalement des femmes et des enfants." Quel est le lien entre Ukraine et Côte d’Azur ? "C’est un lien historique, du fait des Russes blancs, de la révolution de 1917, et de la complexité des relations qui unissent Russie et Ukraine", explique cette membre du collectif inter-associatif des bénévoles pour l’Ukraine de la Côte d’Azur.

Comment s’organise la prise en charge de ces femmes et enfants ? "Nous sommes un collectif asso-association, rappelle Hélène Granouillac. Nous avons trouvé des locaux pour l’association Franco-Ukrainienne de la Côte d’Azur qui concentre beaucoup de demandes et est débordée. Les services de l’État et les collectivités l'aident depuis une quinzaine de jours."

Majoritairement des femmes néophytes

"Au passage, explique-t-elle, l’association Franco-Ukrainienne de la Côte d’Azur est à l’origine une association à vocation uniquement culturelle. Ce sont majoritairement des femmes, néophytes en matière humanitaire. Elles se sont organisées avec leurs bénévoles, en relation avec les services. Les camions partent vers les frontières chargés de dons. Nous collectons des médicaments, des produits de première nécessité. Il va aussi y avoir des besoins alimentaires."

Où sont hébergées ces personnes dans cette situation d’urgence ? "Il y a des structures et des demandes d’hébergement de particuliers en cas d’urgence, des gîtes… Tout un réseau. La question est de savoir combien de temps cela va durer. Il faut aussi pouvoir nourrir une, deux, trois bouches en plus quelques jours ou quelques mois."

Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger et Laurence Garcia.

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