Les Gilets Jaunes ont tenté un retour ce week-end. Un redémarrage un peu à la peine même s’il y avait du monde sur certains ronds-points.
Retour des Gilets Jaunes : "Emmanuel Macron ne comprend pas que les Français n’ont plus d’argent"
"C’est un premier week-end que j’estime quand même positif, estime Thierry Paul Valette, co-fondateur des Gilets Jaunes citoyens. On est là, il y a un retour des Gilets Jaunes. Ils n’ont jamais quitté le terrain, même s’il n’y avait pas la même visibilité qu’il y a trois ans. La crise du Covid est passée par là, il y a une certaine frilosité. Il faut remettre la machine en marche, mais la machine est repartie."
"La hausse du prix des carburants est quasi historique", rappelle-t-il. "Emmanuel Macron ne comprend pas que les Français n’ont plus d’argent. Ils ont les poches vides. On est en train d’encaisser la crise sociale. Quand on voit un groupe comme Total qui a retrouvé son niveau d’avant la crise, on ne peut pas l’accepter. On n’est pas entendu. Le grand débat n’a apporté aucune réponse, insiste Thierry Paul Valette. La théorie du ruissellement d’Emmanuel Macron est un échec total. Il y a un véritable ras-le-bol. Les conséquences sont là, à la veille de l’élection présidentielle."
Retour des Gilets Jaunes : "Se réinventer et mener des actions coup de poing"
Les Gilets Jaunes ont-ils envie de retourner sur les ronds-points, alors que cela n’a servi à rien ? "Il ne faut pas attendre l’élection présidentielle, estime le co-fondateur des Gilets Jaunes citoyens. Il faut en être un acteur majeur. C’est maintenant qu’il faut agir. Les ronds-points, c’est important, mais il faut mettre en place des actions de blocage symboliques comme récemment les agriculteurs de la Creuse."
"Le mouvement des Gilets Jaunes ne s’est-il pas en partie dissous dans le mouvement contestataire anti-passe sanitaire ? C’est aussi ce que l’on dénonce, reconnaît Thierry Paul Valette. C’est une réponse politique qui fait du mal à bon nombre de ménages. Il y a une sorte de convergence. Le mouvement des Gilets Jaunes est toujours présent. Il doit aussi se réinventer et mener des actions coup de poing, pas dans la violence mais symboliques."
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